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En apposant le logo de la Banque RBC sur les chandails du Canadian de Montréal, les propriétaires ont touché à quelque chose de «presque sacré» qui fait partie de l'identité québécoise, déplore Gabriel Nadeau-Dubois.
En apposant le logo de la Banque RBC sur les chandails du Canadien de Montréal, les propriétaires ont touché à quelque chose de «presque sacré» qui fait partie de l'identité québécoise, déplore le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.
Il souligne que les amateurs de hockey, qu'ils regardent le match sur leur télévision ou au Centre Bell, sont déjà exposés à de nombreuses publicités. Ajouter le chandail à l'offre publicitaire n'était pas nécessaire, selon lui.
«J'ai trouvé ça bien ordinaire, a-t-il répondu lors d'une mêlée de presse à Mont-Laurier. Je pense qu'on aurait pu garder le chandail du Canadien de Montréal un peu à l'abri de cette orgie publicitaire.»
Il ajoute que le Canadien est un symbole «presque sacré» qui touche à l'identité québécoise. «Le Canadien de Montréal, ce n'est pas une équipe comme les autres dans l'histoire du hockey et dans l'histoire du Québec. C'est des gens qui font déjà pas mal d'argent, ils auraient pu laisser le chandail sans publicité.»
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La présence du logo de l'institution financière avait aussi soulevé les critiques de l'association environnementaliste Greenpeace, qui soulignait que la Royale est un important financier du secteur des énergies fossiles.
En conférence de presse, le propriétaire du Canadien de Montréal, Geoff Molson, s'était dit «conscient» que la décision allait provoquer «des réactions». Il a toutefois souligné qu'elle ne serait pas la seule équipe à le faire.