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Des élections pourraient alors être déclenchées.
Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, devrait avoir sa première chance de renverser le gouvernement libéral minoritaire du premier ministre Justin Trudeau la semaine prochaine, a confirmé CTV News.
Bien que le programme législatif puisse encore changer, la première journée de l'opposition conservatrice a été provisoirement programmée pour mardi, selon des sources des deux côtés de l'allée.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
C'est à ce moment-là que M. Poilievre pourra présenter la motion de censure qu'il a promise au premier ministre, obligeant ainsi la Chambre des communes à passer la journée à en débattre.
Le vote sur ce premier test majeur de la nouvelle dynamique minoritaire au Parlement aurait alors lieu mercredi.
Il reste à voir comment les conservateurs élaborent le texte de la motion, et comment cela peut influencer le soutien des autres partis.
Pour que la motion soit adoptée, il faudrait que la majorité des 336 députés actuels votent pour dire qu'ils n'ont plus confiance en M. Trudeau.
À l'heure actuelle, les libéraux détiennent 154 sièges et les conservateurs 119. Après les élections partielles de lundi, il y a maintenant 33 députés du Bloc et 25 du NPD. Le Parti vert détient deux sièges et il y a également trois députés indépendants.
À l'approche de la session d'automne, M. Poilievre s'est engagé à présenter une motion de censure pour défaire la minorité libérale à la première occasion et a demandé aux autres partis d'opposition de le soutenir.
Derrière cette pression, le leader conservateur souhaite une «élection sur la taxe carbone» maintenant que l'accord de confiance entre le NPD et les libéraux est capoté, déclarant à Trudeau lors de la période de questions lundi que son « temps est écoulé ».
Interrogés à plusieurs reprises cette semaine sur la manière dont ils voteraient sur cette première motion de censure anticipée, le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet, le chef du NPD Jagmeet Singh et la députée du Parti vert Elizabeth May ont tous déclaré qu'ils auraient besoin de voir le texte d'une motion hypothétique avant de se prononcer.
Le gouvernement fixe le calendrier des journées de l'opposition, et les libéraux semblent tenir leur promesse de ne pas faire attendre les députés longtemps avant de permettre la tenue de ce premier test majeur.
Le calendrier parlementaire prévoit 11 semaines et demie de séance cet automne, et dans ce laps de temps, sept journées d'opposition sont allouées aux partis non gouvernementaux pour établir l'ordre du jour et faire avancer les motions de leur choix. Cela signifie que si la première tentative des conservateurs de déclarer la défiance à l'égard de M. Trudeau échoue, le parti aura d'autres occasions de le faire.