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«Nous commémorons le cinquième anniversaire d'une terrible tuerie» et remplissons «notre devoir de mémoire envers nos frères tombés sous les balles de la haine», a affirmé samedi Aymen Derbali, survivant de la fusillade de la Grande Mosquée de Québec, lors d'une cérémonie qui a rassemblé militants, survivants, familles et politiciens à la Capitale-Nationale.
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Le 29 janvier 2017, six hommes musulmans ont été tués dans un attentat terroriste islamophobe. Ils se nommaient Ibrahima Barry, Mamadou Tanou Barry, Khaled Belkacemi, Aboubaker Thabti, Abdelkrim Hassane et Azzedine Soufiane. Ils ont laissé dans le deuil un total de 17 enfants.
Il y a 5 ans, 6 personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées dans l’attentat haineux à la Grande Mosquée de Québec. Tout le Québec demeure blessé par cette tragédie. Mes pensées accompagnent les familles et les proches des victimes. N’oublions jamais. pic.twitter.com/1TQwGyykDF
— François Legault (@francoislegault) January 29, 2022
Plusieurs autres ont été blessés. M. Derbali, lui-même atteint de plusieurs balles, utilise maintenant un fauteuil roulant.
«Nos pensées vont à ceux qui sont partis et vers ceux qui sont restés, qui sont blessés, qui sont rescapés et encore dans un état psychologique difficile», a dit Boufeldja Benabdallah au nom du président du Centre culturel islamique de Québec, Mohamed Labidi. Ce dernier était absent à cause de la COVID-19.
Il a appelé à «se retrousser les manches et à faire une société où il fait bon vivre, une société humaine».
Un autre survivant, Mohamed Hafid, a rappelé que «malheureusement, le racisme et l'islamophobie existent encore dans notre société» et que tous doivent lutter contre la haine et «dénoncer la violence sous toutes ses formes».