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Un organisme demande à ce que le gouvernement Legault réduise temporairement les taxes sur l'essence.
Montréal et Québec seraient toujours parmi les villes canadiennes où l'essence est le plus dispendieux, alors qu'un organisme demande à ce que le gouvernement Legault réduise temporairement les taxes sur l'essence afin d'aider les consommateurs.
La Fédération canadienne des contribuables (FCC) a publié son palmarès, plaçant Montréal au sixième rang national (parmi les villes et les provinces) pour le prix de l'essence et Québec au huitième rang. Terre-Neuve-et-Labrador se classe première, suivie de Vancouver.
Le classement indique alors que la Colombie-Britannique (excluant Victoria et Vancouver), l'Ontario, la Saskatchewan, l'Alberta et le Manitoba affichent des prix à la pompe inférieurs à ceux des deux villes québécoises.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Selon le rapport, le prix moyen à Montréal est de 1,75 $, avec un prix avant taxes de 1,07 $, et le prix au Québec est de 1,70 $ après taxes et de 1,05 $ avant taxes.
Dans le classement des taxes sur l'essence établi par la FCC, Vancouver arrive en tête, Montréal en cinquième position (troisième parmi les villes) et Québec en sixième position, tout juste devant le Nouveau-Brunswick.
La FCC a applaudi la décision du gouvernement Legault de mettre fin au prix minimum de l'essence et demande d'autres réductions à la pompe.
«Pendant trop longtemps, le prix minimum a artificiellement empêché les stations-service d'être plus compétitives et d'offrir de meilleurs prix, et les Québécois ont toutes les raisons d'être heureux de le voir disparaître pour de bon», a affirmé Nicolas Gagnon, directeur de la FCC au Québec. «En se débarrassant d'un tel mécanisme, le gouvernement Legault admet que les Québécois paient trop cher à la pompe.»
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Le directeur des communications du ministère de l'Énergie, Mathieu St-Armand, a déclaré que le ministre Pierre Fitzgibbon déposera un amendement visant à supprimer le prix plancher dans son projet de loi sur l'énergie. L'étude de ce projet de loi débutera au début de la session d'automne.
Le professeur Pierre-Olivier Pineau, expert en énergie, a expliqué que le prix plancher protège les petites stations-service indépendantes afin que les grandes chaînes ne puissent pas baisser leurs prix à un point tel que les petites stations ne puissent pas s'aligner et se maintenir.
«Il est parfois utilisé comme stratégie pour pousser certaines entreprises à la faillite», a indiqué le professeur de HEC Montréal en mai, lorsque la suggestion de supprimer le prix plancher a été annoncée.
Le rapport de la FCC rapporte qu'entre 38 et 39 % du prix à la pompe dans la province sont des taxes équivalant à environ 65 à 68 cents.