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La bibliothèque Père-Ambroise avait dit à M. DiRaddo qu'il ne pouvait organiser des événements qu'en français.
La ville de Montréal affirme qu'elle a besoin de plus de conseils de la part du gouvernement du Québec pour appliquer les lois linguistiques de la province, après qu'une bibliothèque locale a refusé d'offrir un espace à un club de lecture anglophone.
Christopher DiRaddo, l'auteur du club de lecture Violet Hour, affirme que la ville lui a annoncé aujourd'hui qu'il pouvait finalement tenir les réunions de son club à la bibliothèque.
La bibliothèque Père-Ambroise avait dit à M. DiRaddo qu'il ne pouvait organiser des événements qu'en français, et les fonctionnaires de la ville avaient déclaré que ses discussions sur les livres en anglais ne seraient autorisées que s'il offrait une traduction simultanée en français - une exigence qu'il jugeait irréaliste.
Après que M. DiRaddo a rendu publique la situation, le gouvernement du Québec a déclaré que les lois linguistiques de la province ne s'appliquaient pas dans ce cas parce que le club de lecture n'offrait pas de services publics au nom d'un organisme municipal.
M. DiRaddo se réjouit de cette clarification et pourrait envisager d'organiser les réunions de son club à la bibliothèque, mais il craint que la nature vague de la réforme linguistique de la province de 2022 n'entraîne à l'avenir l'annulation d'événements culturels en anglais.
Pour sa part, la ville de Montréal affirme qu'elle formera son personnel sur la manière d'interpréter correctement la réforme linguistique, qui impose des restrictions radicales à l'utilisation de l'anglais dans la fonction publique et dans d'autres institutions.