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Ils demandent une indemnisation au gouvernement québécois
Les producteurs de grains de l'Abitibi-Témiscamingue veulent un coup de pouce du gouvernement québécois.
En raison de la pandémie et l'inflation, les coûts sont de plus en plus faramineux pour les producteurs, notamment concernant les intrants.
Les producteurs aimeraient donc une indemnisation du gouvernement, de même que la modification du programme d'Assurance stabilisation du revenu agricole (ASRA) de la Financière agricole du Québec.
Ce dernier ne tient pas compte des coûts de transport plus élevés dans les régions périphériques, alors que les frais sont assumés en totalité par les entreprises.
Il est donc excessivement difficile de réaliser des investissements, partage Luc Mayer, président des Producteurs de grains de l'Abitibi-Témiscamingue. Luc Mayer craint même que des producteurs soient contraints de mettre la clé sous la porte.
«On l'a déjà vu par le passé, faute de rentabilité. Un des problèmes, c'est la relève. Vu que la rentabilité n'est pas au rendez-vous, la relève est moins intéressée. Le parent, au lieu de céder à ses enfants, met la clé dans la porte. Le milieu est moins dynamique et on a moins de services.»
- Luc Mayer, président des Producteurs de grains de l'Abitibi-Témiscamingue