L’engouement pour les véhicules électriques s’est matérialisé lors de la 5e édition du Salon du véhicule électrique de Montréal (SVEM), qui s’est tenu du 22 au 24 avril dernier.
Ainsi, au moins 43 328 personnes ont franchi les portes du Stade olympique pour effectuer des essais routiers, assister à des conférences ou simplement pour acquérir de l'information sur le sujet. Un «achalandage record» a-t-on fait savoir.
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On mentionne qu'il s'agit d'une augmentation de 75 % de l’achalandage par rapport à la dernière édition.
La 6e édition du SVEM, se tiendra au printemps 2023, soit les 21, 22 et 23 avril au Stade olympique. Il s'agit «plus important événement grand public consacré aux véhicules électriques et hybrides rechargeables en Amérique du Nord», indiquent les organisateurs de l'événement.
Les véhicules électriques ont connu un gain de popularité lors des derniers mois en raison de l'instabilité et de la hausse des prix à la pompe.
À cet effet, l'expert automobile de CAA-Québec Jesse Caron a expliqué lors d'une conférence au Salon qu'il est généralement plus rentable qu'acheter un véhicule électrique son équivalent à essence. «C'est vrai que la différence de prix peut être assez marquée lors de l'achat, ça peut être un frein, mais le moindrement qu'on roule avec un véhicule électrique, on commence à le rentabiliser après quelques années», a-t-il dit.
Par exemple qu'un Kia Soul électrique 2016 coûte près de 6000$ de plus que sa version à essence sur le marché de l'occasion, mais il permet d'éviter de dépenser en moyenne 2750$ en carburant par année. La version électrifiée devient donc une «meilleure affaire» après un peu plus de deux ans.
Avec des informations de Stéphane Blais de La Presse canadienne
