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Ce n'est visiblement pas avec les mises en chantiers depuis le début de l'année que la pénurie de logements et de résidences disponibles va s'atténuer à Rimouski.
Selon les chiffres de l'association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ), Rimouski a enregistré seulement 9 mises en chantier en janvier et février.
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Il s'agit d'une baisse de 44 % comparativement aux mêmes mois en 2021 alors que l'APCHQ rapportait 16 constructions.
Précisons que les mises en chantier avaient diminué de 8 % pour l'ensemble de l'année 2021 comparativement à 2020.
En chiffres, le nombre de constructions résidentielles est passé de 132 en 2020 à 122 l'an dernier.
Si se loger adéquatement à Rimouski relève pratiquement de l’exploit depuis plusieurs mois, certains tenteront de trouver une solution en s’éloignant dans les municipalités environnantes, où la situation n’est pourtant pas plus favorable.
L’option d’acquérir une propriété dans les municipalités environnantes peut sembler attrayante. Toutefois, le préfet de la MRC de Rimouski-Neigette, Francis St-Pierre, prévient que les maisons disponibles ne sont pas plus nombreuses dans le Haut-Pays.
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Les conséquences de la pandémie sont exactement les mêmes pour Saint-Anaclet, Saint-Narcisse ou Saint-Valérien.
Les propriétés à vendre sont rares et trouvent rapidement preneurs.
Le maire de Saint-Anaclet souligne qu’il est difficile de trouver des maisons à vendre dans les municipalités rurales. «Une personne d’une municipalité rurale m’appelait pour me demander ‘’j’ai quelqu’un qui veut venir s’installer dans notre municipalité, il n’y a personne, connais-tu quelqu’un dans une autre municipalité rurale?’’», explique-t-il.
Francis St-Pierre affirme que depuis le début de la pandémie, des maisons qui étaient à vendre depuis deux ou trois ans auparavant «se sont toutes vendues. »
Plusieurs municipalités doivent maintenant gérer la croissance, une réalité qui est bien différente de la dévitalisation des années précédentes.