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Mise en garde contre les chauffeurs de taxi illégaux à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal
Les chauffeurs de taxi illégaux représentent un risque pour la sécurité des passagers de l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, ont déclaré les autorités.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Selon la société Aéroports de Montréal (ADM), les chauffeurs qui n'ont pas de permis d'exploitation à l'aéroport sollicitent les clients à la sortie des terminaux et leur proposent de les conduire contre de l'argent.
Près de 400 incidents liés au transport illégal ont été enregistrés depuis janvier, selon ADM.
François Milette raconte qu'il a vécu une expérience troublante en décembre lorsqu'un chauffeur est devenu agressif et a exigé plus d'argent.
«Nous avons payé ce que nous nous attendions à payer, mais ce n'était pas une conduite agréable», a-t-il déclaré.
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Le problème se répercute également sur les chauffeurs de taxi autorisés.
«C'est très dur, très dur pour nous. À chaque fois, nous nous battons avec eux», a avoué le chauffeur de taxi Mongi Kahlaoui.
Le président de Taxi Champlain, George Boussios, attribue le problème à la déréglementation de l'industrie du taxi en 2019.
«Depuis environ cinq ou six ans, je dis que nous allons devenir le Far West, et nous sommes devenus le Far West», mentionne M. Boussios.
Le Bureau du taxi de Montreal, qui surveillait l'industrie, n'existe plus, et l'aéroport ne peut donner des contraventions que pour les voitures garées illégalement ou sans surveillance.
Les taxis relèvent désormais de la compétence de Contrôle routier Québec.
ADM demande au gouvernement de rétablir l'illégalité de la sollicitation et de veiller à ce que les taxis titulaires d'un permis soient les seuls à prendre des passagers.
Les responsables de l'aéroport mènent une campagne de sensibilisation pour s'assurer que les passagers prennent les précautions nécessaires pour commencer leur voyage en toute sécurité.
Le ministère des Transports n'a pas répondu à la demande de CTV News au moment d'écrire ces lignes.