Une centaine de policiers ont procédé à plusieurs perquisitions jeudi concernant le meurtre de Brandon Jean Célestin, frère du chef de gang réputé Jean-Philippe Célestin. L’homme avait été criblé de balles le 17 février dernier dans l'arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie.
Six perquisitions en lien avec ce meurtre se sont déroulées à Montréal, Laval et Brossard. Les enquêteurs tentent d’amasser des preuves pour élucider le sixième homicide de l’année à survenir dans la métropole.
Selon nos informations, alors que les policiers surveillaient des suspects reliés aux perquisitions ce matin, une fusillade a éclaté devant leurs yeux. Au moins un suspect, qui se trouvait à bord d’un véhicule en marche, aurait ouvert le feu sur un autre véhicule en conduisant dangereusement.
Les suspects, reliés à l’enquête pour le meurtre de Brandon Jean Célestin, ont été arrêtés sur les lieux à la suite des coups de feu. Au moins une arme à feu aurait été retrouvée dans le véhicule.
Toujours selon nos informations, d’autres armes à feu auraient été retrouvées lors des perquisitions.
Des quatre personnes arrêtées, trois devaient être accusées au cours de la soirée de jeudi, fort possiblement en lien avec des accusations reliées aux armes à feu et à des bris de condition. Les individus étaient connus des policiers.
Ils sont âgés de 21, 26 et 35 ans.
Une mère et sa fille ébranlées
Le Groupe tactique d'intervention (GTI) a été impliqué dans les perquisitions, alors qu'avant chaque opération, les enquêteurs font une évaluation des risques. Comme il s'agit d'une enquête pour meurtre, le GTI a dû être impliqué.
Une femme et sa fille de 18 ans ont cependant fortement été ébranlées par l'intervention du groupe, qui s'est déroulée en pleine nuit. «C'est sûr qu'on a eu peur. [Ils] ont mis une mitraillette sur le front de ma fille», a déploré la mère. Sa fille avait rencontré il y a peu un homme de 21 ans au sujet duquel les policiers avaient des inquiétudes.
Dans une entrevue accordée à Noovo Info, le porte-parole du SPVM Manuel Couture a assuré que le GTI était formé de façon à intervenir de façon sécuritaire et pour limiter les risques autant pour les policiers que pour la population.
Voyez le compte-rendu de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo liée à l'article.
Avec la collaboration d'Émile Bérubé-Lupien pour Noovo Info.
