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Alors qu’une réforme de la Loi sur la santé et sécurité du travail, attendue depuis longtemps par les syndicats, doit entrer en vigueur le 1er janvier 2023, ces derniers soutiennent que les employeurs tenteraient de bloquer celle-ci.
Alors qu’une réforme de la Loi sur la santé et sécurité du travail, attendue depuis longtemps par les syndicats, doit entrer en vigueur le 1er janvier 2023, ces derniers soutiennent que les employeurs tenteraient de la bloquer.
Cette réforme doit notamment intégrer l’obligation d’avoir un représentant en santé et sécurité sur tous les chantiers comptant 10 travailleurs et plus.
Selon la FTQ, la CSN, la CSD et les cinq syndicats de la construction: FTQ-Construction, Conseil provincial (International), Syndicat québécois de la construction (SQC), CSD Construction et CSN-Construction, les employeurs tenteraient de mettre de la pression pour arrêter l’entrée en vigueur de la réforme. Les syndicats ont donc invité leurs membres à manifester devant les bureaux de la CNESST mardi.
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«Il n’y a absolument aucun argument valable pour obstruer ce processus, a insisté , le président de la FTQ, Daniel Boyer. Faut-il rappeler aux employeurs qu’il ne s’agit pas d’un dossier de relations de travail, mais bien d’un dossier de santé et de sécurité dont l’objectif est de sauver des vies?»
«Il est grand temps que l’industrie de la construction cesse de banaliser les accidents de travail. Les représentants en santé et sécurité vont sauver des vies, prévenir des blessures et faire de la prévention», a quant à lui martelé le responsable à la santé et sécurité au travail de FTQ-Construction, Simon Lévesque.
La FTQ, la CSN, la CSD et les cinq syndicats de la construction représentent 215 000 travailleurs de la construction.