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Le syndicat doit accepter de mettre fin à sa grève, sans quoi l'université annule les cours de ces professeurs.
L'Université McGill menaçait lundi d'annuler les cours de droit pour le reste du semestre si elle ne parvenait pas à conclure une entente ce jour-là avec un syndicat de professeurs en grève depuis août.
L'université montréalaise affirme qu'elle abandonnera sa contestation judiciaire du droit de ces professeurs à se syndiquer — une demande clé de l’Association mcgillienne des professeurs de droit — si le syndicat accepte de négocier les conditions de travail de ses membres en même temps que d'autres syndicats de McGill.
L'administration de McGill a envoyé lundi matin un courriel aux étudiants de la faculté de droit, leur indiquant que le syndicat devait accepter ce jour-là de mettre fin à sa grève, sans quoi l'université annulerait dès mardi les cours dispensés par ces professeurs pour la session d'automne.
L'université affirme qu'il n'est pas plausible que les cours puissent commencer deux mois après le début du semestre et se terminer quand même à temps, avant les Fêtes.
L'Association des étudiants en droit de McGill affirme que cette offre n'est «rien de plus que de la poudre aux yeux» et affirme que l'université et le syndicat doivent être plus flexibles.
Le Tribunal administratif du travail du Québec a certifié l’Association mcgillienne des professeurs de droit en novembre 2022, mais le syndicat n'a pas encore conclu sa première convention collective.