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Matthew Schaefer laisse une belle première carte de visite chez les Islanders

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9aa268e9e4daf0ef76151d3cbb5dc02c3aea22abe3547c6ee3a9561141dc8a1f.jpg ARCHIVES - Matthew Schaefer, à gauche, aux côtés du commissaire de la LNH, Gary Bettman, après avoir été sélectionné par les Islanders de New York lors du repêchage de la LNH, le 27 juin 2025, à Los Angeles. (AP Photo/Damian Dovarganes, archives)

Matthew Schaefer n'est pas qu'un projet pour l'avenir des Islanders de New York, après avoir été sélectionné au premier rang du repêchage de la LNH en juin dernier. Il a de bonnes chances de percer la formation dès cette année, à 18 ans. 

Schaefer a entamé le camp d'entraînement jeudi en étant jumelé avec le vétéran défenseur Scott Mayfield, et il a reçu de nombreux conseils de son entraîneur-chef, l'ex-gardien étoile de la LNH Patrick Roy, sur la patinoire, dans le feu de l'action. Roy et les Islanders comptent toutefois traiter Schaefer comme une recrue qui en est à ses premiers balbutiements dans le circuit Bettman, et il possède d'ailleurs sa chaise dans «l'armoire à balais».  

C'est exactement ce que le jeune homme espérait: il doit faire ses classes et gagner sa place dans le grand club. 

«Ouais, 100 %, je crois que tout le monde essaie de gagner sa place dans le vestiaire avec les autres gars», a dit Schaefer en souriant, même s'il ne tarit pas d'éloges pour ses coéquipiers installés avec lui dans «l'armoire à balais». 

«Nous voulons tous nous retrouver dans le grand vestiaire. Il y a un peu plus de luxe dans cette salle-là: des bains froids, et plein d'autres choses», a-t-il ajouté. 

Schaefer s'y retrouvera avant le match d'ouverture, le 8 octobre, contre les Penguins, à Pittsburgh, à moins d'une blessure ou de tout autre imprévu. Roy a indiqué qu'il traitera Schaefer de la même manière que le premier choix du repêchage de la LNH en 2014, Nathan MacKinnon, à l'époque où il dirigeait l'Avalanche du Colorado. Les deux hommes ont évolué ensemble à Denver il y a un peu plus d'une décennie, et Roy avait été prudent avec MacKinnon au départ, lui offrant néanmoins l'opportunité d'obtenir plus de temps de jeu. 

L'ex-no 33 du Canadien de Montréal a apprécié la manière de réagir de Schaefer, qui est conscient qu'il doit manger ses croûtes avant de devenir un pilier de l'équipe new-yorkaise. 

«C'est une bonne personne, a convenu Roy, qui entame un deuxième camp à Long Island après avoir été embauché en janvier 2024. Il veut apprendre. Quand vous dites des choses qui font du sens, alors il est assez intelligent pour s'en servir.»

Et quand la personne qui prodigue ces conseils est quelqu'un qui a remporté quatre coupes Stanley (deux avec le Tricolore, deux avec l'Avalanche) et qui a participé à plus de 1000 matchs dans la LNH, alors il serait idiot de ne pas écouter.  

«Je veux voir, de sa perspective, ce que je dois travailler, ce que je dois faire pour m'améliorer, a dit Schaefer. Je veux qu'il me le dise quand je ne donne pas ma pleine mesure, et il sait que je n'ai pas atteint mon plein potentiel. C'est formidable de pouvoir compter sur des gars comme lui, qui peuvent repousser tes propres limites.»

Il ne manque pas de sources d'inspiration à ce chapitre chez les Islanders. Il y a le capitaine Anders Lee, sans parler des attaquants Bo Horvat, Mathew Barzal et Kyle Palmieri. Ces joueurs ont d'ailleurs remarqué l'étonnante maturité de Schaefer, avant même qu'il donne ses premiers coups de patin dans la LNH le mois prochain.

«Il travaille sans relâche, il est totalement dévoué à son sport, on le voit par la manière qu'il se comporte chaque jour. C'est un véritable professionnel, a noté Casey Cizikas. Il a connu un bon camp des recrues, avant celui-ci. Sa première journée sur la patinoire s'est bien déroulée, et maintenant il faudra bâtir là-dessus chaque jour.»