Début du contenu principal.
Marc Tanguay a attaqué le tout nouveau commissaire à la langue française en l'accusant «de nous ramener dans un débat sur le vote ethnique».
Le chef libéral Marc Tanguay a attaqué samedi le tout nouveau commissaire à la langue française en l'accusant «de nous ramener dans un débat sur le vote ethnique».
Benoît Dubreuil a été nommé par le gouvernement caquiste à la tête de ce nouvel organisme mis sur pied après l’adoption de la réforme de la Charte de la langue française.
Les libéraux avaient voté contre sa nomination en raison de ses positions dans un livre qu’il a écrit en 2011.
L'ouvrage intitulé Le Remède imaginaire suggérait que l'immigration n'était pas une panacée aux problèmes du Québec.
Dans son discours au terme du conseil général du PLQ à Victoriaville, M. Tanguay a accusé Québec solidaire (QS) d'avoir appuyé la nomination de quelqu'un qui va «nous ramener dans un débat sur le vote ethnique».
En conférence de presse, le chef libéral a ensuite donné une explication tortueuse.
Il condamne le commissaire Dubreuil pour «le concept d'analyser le comportement démocratique des nouveaux arrivants, qui peut représenter un défi tout à fait particulier», parce que dans son livre, il pense «qu'il y a un fondement dans ce qu'avait dit (le premier ministre péquiste) Jacques Parizeau, quand il parlait du vote ethnique (au référendum de 1995)».
M. Tanguay ne va pas jusqu'à demander la démission de M. Dubreuil, nommé en février, et a laissé entendre que le parti allait suivre ses travaux. Cependant, il a sérieusement miné sa crédibilité.
«Pour nous, c’est plus qu’un immense drapeau rouge», a-t-il conclu.
À ses côtés, la députée Madwa-Nika Cadet, qui a rencontré M. Dubreuil avant sa nomination officielle, a indiqué que l'entretien avait été «fort cordial».