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Les changements à la tête du Service de police d'Ottawa pourraient mener à davantage d'actions concrètes contre les manifestants.
Les changements à la tête du Service de police d'Ottawa pourraient mener à davantage d'actions concrètes contre les manifestants qui occupent le centre-ville de la capitale depuis maintenant 20 jours.
Le nouveau chef intérimaire, Steve Bell, a un plan, dit-il, pour mettre fin à l'occupation.
Pour l'instant, il se garde toutefois d'en dévoiler les détails, mais soutient avoir les ressources suffisantes pour y arriver.
Il précise que « la police d'Ottawa est prête et impatiente de faire sa part.»
M. Bell croit que le nouveau leadership et la stabilité de l'équipe de commandement permettront de «mettre fin à cette occupation illégale» dans les rues. »
La manifestation a jusqu'à maintenant coûté plus de 14 millions de dollars au Service de police d'Ottawa.
En date de mardi matin, 172 enquêtes criminelles étaient en cours en lien avec la démonstration et 18 arrestations avaient été effectuées. Près de 3 000 contraventions ont aussi été émises.
Selon la police, il reste environ 360 véhicules et environ 150 manifestants au centre-ville.
On s'attend toutefois à ce que le nombre de manifestants augmente à l'approche du week-end, comme ce fut le cas lors des deux derniers week-ends.
L'ancien chef du Service de police d'Ottawa, Peter Sloly, faisait par ailleurs l'objet de nombreuses critiques pour sa gestion inefficace et son tempérament bouillant.
Selon CBC, il faisait face à des allégations, concernant notamment des cas d'intimidation, bien avant l'arrivée du «convoi de la liberté».
Sa démission annoncée mardi n'a d'ailleurs pas surpris beaucoup de gens, à commencer par le maire de la capitale.
Jim Watson a défendu le travail de Peter Sloly au cours des derniers mois, mais a critiqué sa gestion de la manifestation.
Selon lui, « il était malheureusement devenu évident que de nombreux membres de la commission de police, du conseil municipal et du grand public n'étaient pas satisfaits de la réaction de la police pour mettre fin à l'occupation.»