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L'organisme Ma place au travail (MPAT), qui milite pour l'accessibilité des garderies, fête samedi son premier anniversaire en manifestant devant l'Assemblée nationale.
«Ce dont on veut parler aujourd'hui, c'est le droit pour chaque enfant d'avoir une place de qualité et abordable en service de garde éducatif», a déclaré la coporte-parole de MPAT Evelyn Plante, en entrevue téléphonique.
Le gouvernement de François Legault avait annoncé en février qu'un total de 34 000 nouvelles places avaient déjà été octroyées.
Mme Plante «voit d'un bon œil» ces avancées, mais a souligné «l'urgence d'une solution immédiate» sous forme d'aide financière aux familles privées de revenus par l'absence de ressources.
«Le gouvernement pense que ces places-là vont arriver d'ici 24 mois si tout se passe bien (...), mais quand on voit des parents qui ont déjà perdu leur emploi, qui ont déjà passé au travers de leurs économies, qui n'ont aucune option, qu'il va y avoir une place pour ton enfant peut-être dans 24 mois, bien ce n'est pas assez», a-t-elle fait valoir.
Selon elle, l'incapacité à placer son enfant en garderie passe entre les mailles du filet social, comme «la majorité des familles n'auront pas droit au bien-être social» comme leur situation n'est pas considérée comme assez précaire. De plus, pour accéder à l'assurance-emploi, «il faut que tu prouves que tu es en recherche d'emploi, ce qu'une mère qui n'a pas de garderie ne peut pas faire».