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Les statistiques des chambres immobilières locales montrent que les transactions ont légèrement augmenté entre mai et juin sur plusieurs marchés importants.
Les acheteurs potentiels peuvent se lancer sur le marché, car l'incertitude liée à la guerre commerciale commence à s'atténuer et les prix baissent dans certaines régions. Cependant, selon un économiste de la RBC, certaines villes du pays restent dynamiques et affichent des prix élevés.
Les statistiques des chambres immobilières locales montrent que les transactions ont légèrement augmenté entre mai et juin sur plusieurs marchés importants, notamment à Vancouver, Edmonton, Regina, Saskatoon, Toronto et Halifax. Toutefois, ces gains ne représentent qu'une fraction des reculs enregistrés en début d'année.
Ce texte est une traduction d'un article de BNN Bloomberg
«Lorsque l'on examine divers indicateurs, on constate que les acheteurs sont désormais en position de force pour négocier les prix», a affirmé Robert Hogue, économiste en chef adjoint chez RBC.
L'indice des prix des propriétés MLS (HPI) a baissé à Toronto, à Vancouver, dans le sud de l'Ontario et dans les marchés de la vallée du Bas-Fraser. Il s'agit de marchés où les stocks ont atteint des niveaux historiquement élevés et où les acheteurs sont confrontés à des conditions d'accessibilité difficile.
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«Les marchés du sud de l'Ontario et de la Colombie-Britannique sont moroses, mais il semble que, depuis quelques mois, le ralentissement de l'activité se stabilise, de sorte que la situation ne semble pas s'aggraver du point de vue de l'activité», a indiqué M. Hogue.
«Mais les prix continuent de baisser sur ces marchés. Cela s'explique probablement par une période d'accessibilité qui freine beaucoup d'acheteurs qui ne peuvent pas vraiment augmenter les prix dans le contexte actuel, et par le fait que ces marchés sont vraiment très favorables aux acheteurs. À l'heure actuelle, la concurrence est forte entre les vendeurs et moins forte entre les acheteurs, ce qui explique la baisse des prix sur ces marchés.»
Par ailleurs, la valeur des propriétés continue d'être plus élevée dans la plupart des marchés des Prairies, du Québec et de la région de l'Atlantique, soutenue par des conditions de l'offre et de la demande qui restent tendues (voire très tendues dans certains cas).
«La situation est différente dans d'autres régions du pays», a soutenu M. Hogue.
«Nous avons observé une certaine correction au printemps en raison de la guerre commerciale, qui a vraiment affecté la confiance dans tous les secteurs. Mais dans la plupart des cas, je pense en particulier aux Prairies, en Saskatchewan ou en Alberta, dans une large mesure, pas partout, mais dans une large mesure, le niveau d'activité reste assez robuste», a-t-il dit
«Si l'on compare avec les niveaux d'avant la pandémie, la situation est à peu près la même sur des marchés comme Montréal, par exemple. Nous avons constaté un léger ralentissement ces derniers temps, mais je dirais néanmoins que le niveau reste relativement bon par rapport à celui d'avant la pandémie.»
La région de Toronto connaît une abondance d'options d'achat immobilier sans précédent depuis des décennies, le nombre de maisons à vendre continuant d'augmenter. Cette tendance favorise les acheteurs, qui ont plus de temps pour prendre leurs décisions et plus de pouvoir pour négocier les prix.
En juin, l'indice MLS HPI de Toronto a baissé de 5,5 % (soit plus de 58 000 dollars) par rapport à l'année précédente et de 0,9 % par rapport à mai. Les appartements en copropriété ont enregistré la plus forte baisse, avec 8 %, en raison d'une offre abondante, mais tous les types de logements ont perdu de la valeur.
Malgré une légère amélioration de l'accessibilité et l'apaisement des craintes liées à la guerre commerciale, qui ont attiré davantage d'acheteurs sur le marché en juin, les reventes de maisons ont augmenté de 8,1 % par rapport à mai, enregistrant ainsi une troisième hausse mensuelle consécutive. Toutefois, M. Hogue estime que la reprise a encore un long chemin à parcourir. L'activité reste morose, proche de ses plus bas niveaux cycliques, dans un contexte d'inquiétudes croissantes concernant l'emploi.
Selon RBC, la reprise à Montréal a marqué le pas cette année en raison de la guerre commerciale. La banque estime que les reventes ont reculé pour le troisième mois consécutif entre mai et juin, avec une baisse d'environ 2 %.
Toutefois, les reventes se maintiennent à des niveaux qui auraient été considérés comme solides avant la pandémie.
La banque estime que le léger recul enregistré en juin est davantage lié à la diminution du nombre de vendeurs entrant sur le marché qu'à la réticence des acheteurs. Les nouvelles inscriptions ont chuté de 7 % entre mai et juin, ce qui a encore resserré la dynamique de la demande.
Cela a maintenu la pression sur les prix des maisons individuelles et des appartements en copropriété, qui ont continué de s'apprécier solidement le mois dernier, avec des prix médians en hausse de 7,4 % et 6,6 % par rapport à l'année dernière.
La baisse des reventes à Vancouver se stabilise, mais les prix restent fermement orientés à la baisse.
L'indice MLS HPI de Vancouver a reculé de 2,8 % par rapport à l'année dernière, enregistrant ainsi son quatrième mois consécutif de baisse annuelle.
Les acheteurs ont le vent en poupe, les conditions de l'offre et de la demande leur étant très favorables dans un contexte d'augmentation des stocks. Les inscriptions actives ont atteint leur plus haut niveau en 13 ans en juin, mais les reventes de maisons ont augmenté pour la première fois cette année, avec une hausse de plus de 2 % en mai.
Calgary continue de ralentir, avec une augmentation des stocks et un fléchissement des prix. L'IPL MLS de la ville a baissé en mai et en juin, reculant de 3,6 % au cours de la dernière période, mais la banque estime que la baisse des valeurs immobilières devrait être limitée compte tenu de l'équilibre entre l'offre et la demande.
Calgary est un marché où l'offre et la demande sont largement équilibrées et où l'accessibilité est seulement légèrement tendue. La ville est également soutenue par une économie relativement robuste.