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«Mad Dog Pro Wrestling» organisera son premier gala au Collège John Abbott, dans l'ouest de l'île de Montréal.
Son nom est légendaire dans les rings de lutte professionnelle du monde entier.
Maurice Mad Dog Vachon, membre du panthéon de la World Wrestling Entertainment, est la source d'inspiration d'une société de production locale qui organisera des événements destinés à collecter des fonds et à créer des souvenirs pour les enfants malades.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Mad Dog Pro Wrestling organisera son premier gala au Collège John Abbott, dans l'ouest de l'île de Montréal, samedi soir.
«C'est une façon d'honorer son héritage et de promouvoir des spectacles de lutte, des spectacles de lutte à l'ancienne», a déclaré le fondateur Andy Ellison. «Je pense que c'est une bonne façon de le faire et d'honorer quelqu'un qui a vraiment donné toute sa vie au catch professionnel.»
Mad Dog fait partie de la légendaire famille de lutteurs québécois Vachon, qui comprend Paul Butcher Vachon, Vivian Vachon et Luna Vachon.
Le fils de Maurice, Mike Vachon, a été le dernier de la famille à monter sur le ring, et il vit maintenant à Windsor, en Ontario.
«Les gens ne le savent peut-être pas, mais mon père a remporté plus de 50 championnats à travers les États-Unis, le Canada, l'Australie et quelques autres pays», a-t-il dit à CTV News. «C'était un athlète hors pair. Je me souviens qu'enfant, je le suivais. Il courait presque tous les jours. Vous savez, il courait environ huit kilomètres par jour, et il était en pleine forme.»
Mad Dog est monté sur le ring pour la dernière fois à Montréal en 1986. Il est décédé en 2013.
La compagnie qui porte son nom présentera des événements de lutte une fois par mois pendant l'année prochaine au John Abbott et collectera des fonds pour la Fondation Starlight, qui soutient les enfants atteints de maladies graves. Les familles recevront des billets gratuits pour le spectacle.
«Les familles Starlight sont limitées et doivent se concentrer sur la maladie», explique Jessie Neiman, responsable des événements spéciaux de Starlight Canada. «Elles passent beaucoup de temps à l'hôpital ou en traitement et n'ont pas le temps de planifier des activités. La Fondation est donc vraiment là pour les aider, pour leur permettre d'oublier un peu ce qu'ils vivent dans leur lutte et pour leur permettre de créer des souvenirs durables en famille.»
Andy Ellison se souvient parfaitement du premier spectacle de catch auquel il a assisté lorsqu'il avait neuf ans.
«C'était dans les anciens studios de CFCF sur l'avenue Ogilvy (405 avenue Ogilvy) et je me souviens d'avoir fait la queue pendant des heures», a-t-il raconté. «Les portes du studio se sont finalement ouvertes et il y avait un anneau et des lumières. Ce n'était pas une salle énorme, mais pour un garçon de neuf ans, cela semblait énorme.»
M. Ellison a ensuite lutté contre certains de ceux qu'il avait vus lorsqu'il était enfant et il souhaite transmettre ses souvenirs à la prochaine génération.
«Ces souvenirs que j'ai eus, je veux les transmettre», a-t-il indiqué. «Je sais à quel point ils sont importants, car il ne s'agit pas vraiment de lutte dans un sens, car même si la marque indique lutte, il s'agit de bien plus que cela.»
Les souvenirs rendront hommage à l'héritage d'une famille québécoise dans le ring.
«Le fait qu'on pense à lui, même 40 ans après son dernier étranglement, en dit long», a précisé Mike Vachon. «Cela montre que les gens sont toujours intrigués par ce nom, cet homme, cette légende, si vous voulez l'appeler ainsi.»
Plus d'informations sur les spectacles sont disponibles sur maddogprowrestling.com.