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Mardi, elles batailleront pour espérer jouer au moins un autre match à la Place Bell, dimanche prochain.
Les joueuses de l'équipe de Montréal ont trimé dur pendant 24 parties en saison régulière pour mériter l'avantage de la glace lors de la première ronde éliminatoire. Mardi, elles batailleront pour espérer jouer au moins un autre match à la Place Bell, dimanche prochain.
Taylor Wenczkowski a marqué à 11:44 de la troisième période de prolongation pour procurer à l'équipe de Boston une victoire de 2-1 contre la formation montréalaise lors du deuxième match de la série demi-finale de la Ligue professionnelle de hockey féminin, joué devant une salle comble de 10 172 spectateurs, samedi soir à la Place Bell.
Les joueuses de Boston, qui auraient sans doute été heureuses avec un partage des deux premiers matchs en territoire ennemi, mènent la série trois de cinq deux victoires à zéro.
Elles pourront compléter le balayage mardi soir devant leurs supporters au Tsongas Center, à Lowell.
«Est-ce que je pensais que nous allions partir d'ici avec une avance de 2-0? Oui, bien sûr», a déclaré l'entraîneuse-chef de Boston, Courtney Kessel, tout en reconnaissant qu'il est toujours difficile de gagner devant les partisans montréalais.
«Nous avons construit ce groupe pour qu'il devienne une équipe formidable et pour que (les filles) jouent les unes pour les autres. Et c'est exactement ce que nous avons vu au cours des deux derniers matchs.»
Kristin O'Neill, avec son deuxième de la série en deuxième période, a déjoué Aerin Frankel, qui a réalisé 56 arrêts.
À l'autre extrémité, Ann-Renée Desbiens a bloqué 50 tirs et a cédé devant Amanda Pelkey au premier vingt avant de concéder le but crève-coeur.
Wenczkowski a touché la cible sur son propre retour de lancer après un arrêt spectaculaire de Desbiens à ses dépens, une seconde plus tôt.
Malgré ce deuxième douloureux revers en autant de matchs, l'entraîneuse-chef Kori Cheverie demeurait confiante.
Cheverie était peut-être un peu fatiguée, car il était beaucoup plus tard que l'heure où elle a l'habitude de se coucher, a-t-elle glissé en souriant, mais elle n’était nullement abattue.
«Ce n'est pas comme s'il s'agissait de matchs qui s'étaient terminés 4-0 et 3-0. Ç'aurait pu aller d'un côté comme de l'autre. Et quand ça arrive, même si vous détestez perdre, vous devez aller de l'avant et accepter une erreur ici, une erreur ici, une décision là. Ça fait la différence. Pour nous, je ne suis pas inquiète.»
Les spectateurs ont servi un accueil enthousiaste et énergique aux joueuses de l'équipe de Montréal lorsqu'elles ont sauté sur la glace pour entamer la rencontre, samedi. Ce fut la seule similitude avec la première période du match de jeudi.
Ce premier vingt a été marqué par un manque de cohésion évident chez les Montréalaises, et un manque d'assurance dans la plupart de leurs actions.
Un peu comme si la défaite de jeudi avait laissé quelques traces.
C'est devenu particulièrement évident après qu'elles eurent concédé le premier but du match, sur une séquence malencontreuse.
Le jeu a commencé profondément en zone montréalaise lorsque la défenseuse Catherine Daoust a récupéré la rondelle dans le coin gauche et effectué une passe du revers que Pelkey a interceptée derrière le filet de Desbiens.
Pelkey a aussitôt tenté de relayer le disque vers le devant du but, mais la rondelle a touché Catherine Dubois, qui revenait en trombe en repli défensif, avant de bifurquer par-dessus la jambière gauche de Desbiens et dans le fond du filet.
Dès lors, les visiteuses se sont imposées au point d'obtenir huit des neuf tirs qui ont suivi dans le reste de la période. Sauf que Desbiens a gardé la porte de son filet bien fermée.
Les Montréalaises ont repris vie et ramené le match à la case de départ à 1:58 du deuxième vingt, aidées par une punition pour rudesse à Megan Keller.
Au passage, elles ont mis fin à une séquence de 75 minutes 16 secondes sans trouver le fond du filet.
O'Neill s'est emparé du retour d'un tir sur réception de Maureen Murphy, venu de la pointe gauche, et a logé le disque dans la partie supérieure du filet.
Il s'agissait du deuxième but des Montréalaises depuis le début de la série en supériorité numérique.
Surtout, ce but a redonné des ailes au club de Montréal, qui s'est fait beaucoup plus menaçant pendant la période médiane, qui a pris fin avec un score de 1-1 et une punition mineure à Lexie Adzija, du Boston.
Bien qu'elles aient été incapables de profiter de cette supériorité numérique, les joueuses de Kori Cheverie ont graduellement pris l'ascendant du match en troisième période, et ont maintes fois menacé de briser l'égalité pendant les 15 premières minutes de l'engagement.
Avec 30 secondes à jouer à la troisième période, Montréal espérait, justement, avoir brisé cette impasse sur un tir de Mélodie Daoust de l'embouchure du filet.
D'abord refusé sur la patinoire, le but a également été refusé après vérification vidéo parce que le sifflet s'était fait entendre avant que la rondelle ne franchisse la ligne rouge derrière Frankel, selon une explication fournie par la ligue.
Puis, pendant la première prolongation, Montréal a profité de deux supériorités numériques, dont une de cinq minutes après que Lexie Adzija eut été prise en défaut pour une mise en échec à la tête de Laura Stacey au centre de la glace.
Les Montréalaises ont beaucoup fait circuler la rondelle, mais n'ont finalement décoché que très peu de tirs véritablement dangereux sur Frankel.
Lors de la deuxième période de prolongation, Boston a contrôlé l'ensemble de la période. Les visiteuses ont failli mettre fin au duel avec 70 secondes au cadran lorsque Hilary Knight s'est retrouvée seule devant Desbiens, mais son tir est passé au-dessus de la barre horizontale.
Puis, avec 34,9 secondes au cadran, Hannah Brandt pensait avoir donné la victoire à Boston lors d'une autre mêlée devant le filet adverse. Là encore, la reprise vidéo a décrété qu'il n'y avait pas but parce que l'un des deux arbitres avait sifflé.