Loto-Québec a généré un bénéfice en hausse au deuxième trimestre de son exercice financier, avec une augmentation de 18,5 % par rapport à la même période l’an dernier.
La société d’État a enregistré un résultat net de 421,6 millions $ pour le trimestre terminé le 30 septembre, comparativement à 355,9 millions $ lors de l’exercice précédent.
Les revenus se chiffrent à 814,2 millions $ pour ce trimestre, ce qui représente une progression de 16,1 % par rapport à la même période l’an dernier.
Parmi tous les secteurs de Loto-Québec, celui des casinos et des salons de jeux a connu la plus forte hausse, leurs recettes affichant une progression de 32,2 % par rapport au deuxième trimestre précédent, pour totaliser 333,9 millions $. La société d’État a notamment attribué cette croissance au règlement du conflit de travail qui avait perturbé les casinos au deuxième trimestre de l’exercice précédent.
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Le secteur des loteries a enregistré des revenus de 255,1 millions $, soit une progression de 11,8 % comparativement à l’exercice précédent. Celui des établissements de jeux a connu des recettes de 231,8 millions $, une hausse de 3,3 %.
Loto-Québec a justifié la popularité des loteries par l’importance des lots offerts. Le gros lot maximal du Lotto Max est passé de 70 à 80 millions $ en septembre dernier.
Lors de la diffusion de son rapport trimestriel mercredi, Loto-Québec a affirmé que les efforts de saine gestion ont permis l’obtention de ces résultats. La semaine supplémentaire que compte le trimestre a joué également sur les recettes.
«Nos excellents résultats, obtenus malgré le contexte économique, nous permettent d’être confiants quant à l’atteinte de notre cible annuelle de résultat net. Rappelons que 100 % de nos profits retournent à la collectivité», a mentionné dans une déclaration le président et chef de la direction Jean-François Bergeron à mi-parcours de l’année financière.
M. Bergeron a notamment évoqué l’importance de la commercialisation responsable du jeu, avec le déploiement en septembre d’une campagne de sensibilisation sur «l’importance de se fixer des limites».