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Dans le cadre du Mois de la justice, l’organisme d'aide Juripop a annoncé le retour de ses cliniques gratuites dans le métro de Montréal pour démocratiser et faciliter l'accès aux services juridiques.
Dans le cadre du Mois de la justice, l’organisme d'aide Juripop a annoncé le retour de ses cliniques gratuites dans le métro de Montréal pour démocratiser et faciliter l'accès aux services juridiques.
Les quatre jeudis du mois de mars, soit du 2 au 23 mars, des avocats et des notaires seront présents à la station de métro Place-des-Arts de 12h à 18h pour offrir des consultations d’une quinzaine de minutes.
«On a décidé de garder ça à 15 minutes, parce que c’est très populaire et on veut aider le plus de gens possible. Les bénévoles sont formés pour répondre aux questions de manière efficace; ça semble court, mais on peut vraiment bien enligner les personnes dans leurs démarches», a indiqué en entrevue Me Sophie Gagnon, directrice générale de Juripop.
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Épaulés par la Chambre des notaires du Québec et la Société des transports de Montréal (STM), près d’une vingtaine de juristes bénévoles seront sur place pour répondre aux questions sur le droit civil, familial, criminel, pénal ainsi que sur l’immigration. Seul le droit fiscal ne sera pas offert, a précisé la directrice.
«Ce sont des généralistes qui sont capables de répondre à une grande variété de questions, a-t-elle expliqué. (...) L’objectif est que la personne soit ensuite prise en charge, et c’est pour ça qu’on travaille entre autres avec les Centres de justice de proximité de Montréal et de la Montérégie, qui offrent de l’information juridique toute l’année.»
Les gens peuvent demander de l’aide concernant une augmentation de loyer, une hausse de pension alimentaire ou encore la modification d’un testament, entre autres.
Après avoir tenu ses cliniques par téléphone pendant la pandémie, l’organisme s’est dit «impatient» de retourner en personne.
«C’était populaire et beaucoup de gens appelaient, mais on s’est rendu compte qu’on ne rejoignait pas le même type de personnes. (...) Dans le métro, ce sont des personnes qui ne vont pas nécessairement prendre rendez-vous et qu’on arrive à attraper parce qu’on est sur le terrain», a déclaré Me Gagnon.
La pandémie ayant bouleversé le quotidien des Québécois, les gens sollicitent davantage les services juridiques en lien avec la famille et le logement.
«Le coût de la vie est en constante augmentation depuis un an, et ce sont les personnes les plus vulnérables qui sont les plus affectées par cette hausse. (...) Un sujet qu’on voit beaucoup, malheureusement, c’est l’abus des personnes aînées. Les gens se sentent laissés à eux-mêmes et ne connaissent pas les ressources», a-t-elle affirmé.
L’organisme invite ainsi les gens à se présenter avec leurs documents pour permettre aux professionnels d’avoir une vision d’ensemble de la situation et de les diriger vers les ressources existantes.