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Guy Benedetti a finalement été blanchi des accusations déposées par son Ordre, mais la ville avait refusé de lui rembourser ses frais d'avocats.
La Cour suprême a rejeté, la semaine dernière, la demande d'appel de la Ville de Longueuil dans le litige qui l'opposait à son ancien directeur-général, Guy Benedetti.
La Ville devra donc rembourser à monsieur Benedetti les frais d'avocat qu'il a encouru pour se défendre alors qu'il était accusé par l'Ordre des ingénieurs, d'avoir présument participé à un quelconque système de collusion pour l'adjudication de contrats, dans les années 2000 alors qu'il exerçait ses fonctions, à la Ville de Longueuil.
Guy Benedetti avait finalement été blanchi des accusations déposées par son Ordre, mais la ville avait refusé de lui rembourser ses frais d'avocats.
Lorsqu'un officier municipal doit se défendre d'accusations portées contre lui dans l'exercice de ses fonctions, il est de pratique que la ville assume les frais de défense de son employé. La Ville de Longueuil a remboursé les frais d'avocats (plus de 100,000$) à un ancien directeur général qui avait été accusé dans le même dossier mais acquitté lui aussi.
Or, dans le cas de Guy Benedetti, la Ville de Longueuil a refusé le remboursement ce qui a forcé ce dernier à intenter une poursuite contre Longueuil. Un premier jugement de la Cour a donné raison à l'ancien D.G mais la ville a poursuivi sa contestation en portant la cause en appel.
Avec ce dernier rejet, par la Cour d'appel, la Ville devra probablement rembourser plus de 100,000$ en frais à son ancien directeur général alors qu'initialement il réclamait simplement les frais pour se représenter devant le tribunal contre l'Ordre des ingénieurs.
Au final, l'histoire coutera probablement couté près de 400,000$ aux contribuables de Longueuil. Guy Benedette est maintenant directeur-général de la ville de Rosemère.
Par ailleurs la première séance des nouveaux élus de Longueuil a donné lieu à quelques décisions confirmant certaines promesses de la nouvelle mairesse Catherine Fournier. Elle abaissera son salaire de 65,000$ dans la partie payée directement par les contribuables de Longueuil. Cela dit, en additionnant ses autres rémunérations (CMM. Agglomération, ARTM, etc.) son salaire global sera de 185,000$.
Le nouveau conseil a également entériné la proposition de créer un office de consultation publique ainsi qu'un comité de démolition qui verra à faire adopter un règlement pour régir les démolitions sur le territoire de Longueuil.