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Les appareils doivent voler à basse altitude pour éviter les accidents avec les avions.
La Ville de Longueuil travaille avec NAV Canada pour limiter les nuisances liées aux fréquents vols d'hélicos, au-dessus des quartiers résidentiels d'ici l'été prochain.
De nombreux citoyens se plaignent de la fréquence des vols et du bruit depuis quelques années.
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Hélicraft offre des formations aux pilotes et des vols touristiques au-dessus de Montréal et du secteur du Boisé-du-Tremblay. Les vols sont parfois espacés de seulement 10 à 15 minutes, du matin au soir, quatre saisons par année.
Une problématique qui s'additionne à celle du bruit et de la croissance rapide de l'Aéroport Montreal-Saint-Hubert, alors qu'une pétition a déjà été déposée aux Communes. à Ottawa à ce sujet.
Selon les consignes de Transports Canada, les hélicoptères doivent voler à basse altitude, soit 500 pieds sous les circuits des avions, pour éviter des collisions, mais ils empruntent des corridors bien précis pour limiter le coût du carburant.
Jonathan Tabarah, conseiller municipal du district du Parc-Michel-Chartrand, précise que son équipe a pris l'engagement, en campagne électorale, «à collaborer avec les différents acteurs impliqués afin de nous assurer que des solutions puissent être trouvées.»
Il précise toutefois que pour le moment, selon le cadre législatif fédéral actuel, «il n’existe aucune contrainte légale les obligeant à emprunter une route X ou Y. Les routes disponibles sur les cartes de vol publiques ne sont que des routes préférentielles»
Le conseil municipal poursuit donc ses pourparlers avec NAV Canada, Transports Canada et Hélicraft dans l’objectif d’un règlement d’ici cet été.
Il faut dire que les hélicoptères à pistons ont été en cause dans plusieurs accidents par le passé, une crainte aussi soulevée par des citoyens.
De plus, la basse altitude à laquelle volent les hélicoptères contribue à alimenter la peur, surtout en plein coeur de l'été.
Le 25 janvier, une première rencontre a eu lieu entre la mairesse Catherine Fournier et NAV Canada.
L’organisation, qui gère l’espace aérien, ne peut restreindre les vols et émettre ou résilier des certificats aux exploitants de vols. Les représentants ont tout de même été à l'écoute des doléances des élus, selon la mairesse Fournier.