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Lock-out chez Vidéotron: des employés montrent leur impatience
Ces travailleurs accusent Pierre-Karl Péladeau de tenir en otage 214 familles.
En lock-out depuis plus de 10 mois, les syndiqués de Vidéotron à Gatineau ont manifesté leur impatience mercredi, en bloquant une voie de circulation du pont Jacques-Cartier à Montréal en pleine heure de pointe l’après-midi.
Ces travailleurs accusent Pierre-Karl Péladeau de tenir en otage 214 familles.
Selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), plus de 95% de la convention collective est réglée, mais des points importants demeurent en litige: les libérations syndicales ainsi que la procédure de règlement des griefs et arbitrage.
Des syndiqués d'Unifor, des Métallos et d'autres syndicats ont manifesté en février dernier, devant le siège social de Québecor à Montréal, aux côtés de leurs collègues syndiqués mis en lock-out par Vidéotron.
Ce sont 214 membres du SCFP, affilié à la FTQ, qui ont été mis en lock-out à Gatineau par Vidéotron, le 30 octobre dernier.
Bien que le bureau soit situé à Gatineau, ces employés desservent la clientèle de tout le Québec.
La convention collective est échue depuis le 31 août 2021.
La direction de Vidéotron, de son côté, confirme demander davantage accès à la sous-traitance. Elle affirme afficher de nombreux postes vacants, malgré ses efforts de recrutement.
Avec de l'information de La Presse canadienne.
Note de la rédaction: la version initiale de cet article indiquait que les litiges portaient sur les salaires, la durée de la convention collective et la sous-traitance, alors qu'ils font partie de ce qui a été réglé, selon la partie patronale. Les litiges portent plutôt sur les libérations syndicales ainsi que la procédure de règlement des griefs et arbitrage. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.