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En marge de la journée «Le 12 août, j'achète un livre québécois».
Déjà plus de dix ans que la journée «Le 12 août, j’achète un livre québécois existe». Et l’engouement n’est pas près de s’estomper, alors que les consommateurs de littérature québécoise ont changé leurs habitudes grâce à cette journée.
L’édition de 2023 est d’ailleurs celle qui a connu le plus de ventes depuis que l’évènement a été lancé.
Mais cette journée permet de soulever une question importante: les auteurs québécois sont-ils rémunérés lorsqu’on loue un livre à la bibliothèque?
Lors d’un entretien avec Noovo Info, l’autrice Audrey Archambault a expliqué qu’en théorie, si un Québécois emprunte l’un de ses livres dans une bibliothèque, elle reçoit 0$.
Cependant, il existe un programme pour compenser les auteurs ayant des livres dans les bibliothèques de la province: le Programme du droit de prêt public (DPP).
Selon Mme Archambault, le DPP vérifie si leurs livres sont présents dans les collections des différents réseaux de bibliothèques. «Et s’il s’y trouve, on reçoit une compensation financière.»
«Ils vont vérifier à peu près huit réseaux de bibliothèques et ils vont nous compenser pour chaque réseau», a-t-elle ajouté.
Mme Archambault estime qu’elle reçoit environ 50$ par bibliothèque, pour un maximum de huit, détenant son livre. Elle peut donc recevoir jusqu’à 400$ par année pour un livre en bibliothèque.
Sans surprise, le meilleur moyen pour un auteur d’être rémunéré est si un consommateur achète un livre plutôt que le louer à la bibliothèque, indique Audrey Archambault.
Mais si votre situation financière ne vous le permet pas, le bouche-à-oreille et faire des critiques sur les applications comme Goodreads reste des moyens fort efficaces d’encourager les auteurs québécois.