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Le phénomène s'est accentué dans les 18 derniers mois.
La situation de l'itinérance s'accentue au Témiscamingue. Dans les 18 derniers mois, l'itinérance est devenue de plus en plus visible pour l'ensemble de la population.
Les élus ont été mis au fait de la situation lors de la dernière séance mensuelle du conseil de la MRC de Témiscamingue.
Si la Sûreté du Québec et le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue veillent au grain, le milieu municipal a aussi un rôle à jouer pour accompagner certaines des initiatives, croit la préfète de la MRC de Témiscamingue.
Claire Bolduc est d'avis qu'il faut miser sur la sensibilisation afin «de se mettre en mode solutions».
«Soumettre un budget au restaurant local pour que des soupes ou repas soient offerts à ces personnes-là pourrait être une solution. Ça pourrait être, comme le Groupe IMAGE le fait, de proposer des lieux pour passer la nuit. Des fois, ça peut être l'aménagement de locaux», explique-t-elle.
Mme Bolduc estime qu'il est important d'être très attentif à l'itinérance alors qu'il y aura toujours des gens dans le besoin.
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Claire Boduc insiste, ce n'est pas le travail d'une personne. La concertation sera nécessaire pour créer des projets en matière d'itinérance.
Le hic, c'est que des difficultés sont souvent rencontrées au niveau du financement. Regardez du côté de Val-d'Or, avec le Château Marie-Ève qui a rencontré de nombreuses embûches ces dernières années.
Mme Bolduc affirme qu'il est notamment difficile de regrouper tous les fonds pour réaliser des projets.
«Pour donner un exemple, le Groupe IMAGE voulait créer une maison OXYGÈNE pour permettre à des hommes de se relancer. Notre appel de projets, c'est 30 000$ par projet. Le comité a dit non. Ce qu'ils font, c'est majeur pour le territoire. La mise a été doublée. Ça, c'est une contribution concrète que le milieu municipal peut faire», conclut Mme Bolduc.