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Si certains indicateurs, comme le suicide, sont présentés de manière très étoffée et très détaillée, d'autres le sont de manière beaucoup plus sommaire.
Un nouvel outil mis en ligne mardi par l'Institut national de santé publique du Québec présente les données les plus récentes et les plus complètes dont dispose l'agence concernant différents indicateurs de santé publique.
Les maladies chroniques occupent la part du lion, avec huit indicateurs sur un total de dix-neuf. Suivent les conditions socio-économiques, avec trois indicateurs; la santé mentale et psychosociale, les traumatismes non intentionnels et la santé maternelle et infantile avec deux indicateurs chacun; puis la santé globale et le développement des jeunes avec un indicateur chacun.
Si certains indicateurs, comme le suicide, sont présentés de manière très étoffée et très détaillée, d'autres le sont de manière beaucoup plus sommaire.
Le but de cet outil, a dit Marie-Hélène Lussier, qui est coordonnatrice - Diffusion web de données sur l'état de santé à l’INSPQ, est de «poursuivre la démarche de transparence et de démocratisation des données qui a été entamée pendant la pandémie».
«On veut outiller la population et les acteurs de santé publique en leur offrant ce produit-là qui est dérivé du meilleur des connaissances épidémiologiques, a-t-elle précisé. On diffuse les données les plus récentes qui vont être mises à jour régulièrement et on aura des mises à jour en fonction des sources de données, entre autres grâce à l'automatisation de certains processus.»
Les compétences qui ont été acquises en matière de conception visuelle et de développement Web lors de la création des pages des données sur la COVID ont d'ailleurs grandement contribué à l'élaboration de l'Indicateur de santé publique, a ajouté Mme Lussier.
L'outil, a-t-elle assuré, permettra de suivre l'évolution des tendances au Québec et de faire des comparaisons entre les sexes, les groupes d'âge, les régions du Québec, voire avec les provinces canadiennes, les États américains et d'autres pays.
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«C'est une réalisation qui n'est vraiment pas très commune dans le monde d'offrir un produit aussi vaste et aussi vulgarisé, a dit Mme Lussier. La nature de l'information aussi est vraiment unique. On ne trouve pas vraiment ces données ailleurs.»
Cela étant dit, même si L'INSPQ estime que l'outil «L’Indicateur de santé publique : des données fiables et pertinentes sur l’état de santé au Québec» s'adresse à tout le monde, des chercheurs universitaires au grand public en passant par les médias, force est de constater qu'une interprétation correcte des données présentées ne sera pas à la portée de tout le monde.
«C'est certain que ça s'adresse à un public plus averti», a admis Mme Lussier.
Les prochains indicateurs qui seront ajoutés à l'outil sont la mortalité par chute chez les aînés, la prévalence du TDA/H, la prévalence de la maladie d'Alzheimer, et la mortalité par grippe et pneumopathie.
L'INSPQ entend aussi développer, d'ici 2027, les habitudes de vie, la santé environnementale, la santé au travail, l'utilisation des services et la violence.