Début du contenu principal.
Malgré les taux d'intérêts qui grimpent, les Québécois sont aussi moins nombreux à affirmer qu'ils ont «trop de dettes».
Les Québécois se disent moins affectés par l’augmentation du coût de la vie que les résidents des autres provinces canadiennes, selon un nouveau sondage Angus Reid.
Si 56% des Canadiens ont affirmé ne plus être en mesure de boucler leur budget en raison de l’inflation, cette proportion glisse à 41% au Québec.
À lire également:
Questionné sur leurs dépenses des derniers mois, 42% des Québécois ont affirmé avoir coupé dans les «dépenses discrétionnaires». Ils ont été beaucoup plus nombreux à affirmer devoir se serrer la ceinture en Alberta (64%) et en Saskatchewan (70%).
Alors que les taux d’intérêts ont explosé au cours des derniers mois, ce sont quelque 28% des Québécois qui ont affirmé avoir «trop de dettes». À l’échelle canadienne, ce sont plutôt deux Canadiens sur cinq (39%) qui estiment que leur taux d’endettement est trop important.
Malgré la hausse du prix de l'essence, les Québécois sont aussi les moins susceptibles d'avoir coupé dans l'utilisation de la voiture (29% contre 41% à l'échelle du pays).
La hausse des prix a clairement un impact sur la santé mentale des Canadiens, alors que 76% d’entre eux affirment que l’argent est une source de stress pour eux. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’avouer vivre un stress financier, la proportion dépassant 80% chez les Canadiennes de 55 ans et moins.
Par ailleurs, les Québécois semblent avoir davantage confiance en la vitalité du marché de l’emploi que leurs concitoyens des autres provinces. Alors que 42% des Albertains se disent inquiets qu’une personne de leur ménage perde son emploi, ce chiffre glisse à 29% au Québec.
L’Institut Angus Reid a mené une enquête en ligne du 8 au 10 août 2022, parmi un échantillon aléatoire représentatif issu d’un groupe de 2279 adultes canadiens membres du Forum Angus Reid. À titre de simple comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille impliquerait une marge d’erreur de +/- 2 points de pourcentage, 19 fois sur 20.