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En ce qui a trait à l'inflation, les économistes estiment que les Canadiens à faible revenu seront également plus touchés, car ils consacrent une part beaucoup plus importante de leurs revenus aux achats de consommation.
L'inflation et la hausse des coûts d'emprunt affecteront tous les ménages canadiens, mais les Canadiens à faible revenu seront les plus durement touchés, prévient une nouvelle étude d'Économique RBC.
Selon les économistes de la Banque Royale, un retour du taux du financement à un jour à 2,0 % augmentera le montant moyen des paiements de remboursement de dette des ménages canadiens de près de 2000 $, ou 15 %, l'an prochain.
Ils calculent cependant que le ratio du service de la dette des Canadiens à faible revenu augmentera deux fois plus vite que celui des ménages à revenu élevé jusqu'à la fin de 2023.
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En ce qui a trait à l'inflation, les économistes estiment que les Canadiens à faible revenu seront également plus touchés, car ils consacrent une part beaucoup plus importante de leurs revenus aux achats de consommation.
Les économistes notent également que les ménages à faible revenu disposent d'un coussin financier plus restreint pour faire face à la hausse des prix et des coûts de l'emprunt.
La Banque du Canada a relevé son taux d'intérêt directeur d'un demi-point de pourcentage plus tôt en avril, pour le porter à 1,0 %. La banque centrale a prévenu d'autres hausses de taux auraient lieu cette année, alors qu'elle s'efforce de réduire l'inflation annuelle, qui a atteint en mars un nouveau sommet en trois décennies, à 6,7 %.