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L'industrie de la sécurité est frappée de plein fouet par la pénurie de main-d'oeuvre qui sévit dans la province. Les employeurs du milieu privé ont de plus en plus de difficulté à trouver des personnes qui ont la formation adéquate pour exercer le métier d'agent de sécurité.
C'est que les conditions d'adhésion pour faire partie d'une compagnie d'agents de sécurité se sont resserrées. L'organisme qui régit la règlementation, le Bureau de la sécurité privée, n'accepte plus les permis temporaires depuis le 31 mars 2022.
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Le copropriétaire de l'entreprise Multi Sécurité de Jonquière, Guillaume Caron, se voit donc dans l'impossibilité d'employer des étudiants comme il le faisait auparavant.
«Si on recule juste d'il y a deux ans, tu rentrais dans un bureau, tu avais peut-être 15, 20 candidats en stand-by pour des heures. Maintenant, quand tu as une offre d'emploi, tu viens de gagner à la loterie.»
Guillaume Caron affirme que 90 % des curriculums vitae reçus viennent de candidats qui n'ont pas la formation adéquate pour exercer le métier.