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Christian Byiringiro a été arrêté jeudi par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), à la suite d'un signalement pour une agression sexuelle qui se serait produite sur le chemin l'école Rochebelle, mercredi matin. Il a comparu au palais de justice de Québec, vendredi.
Il est accusé d'avoir agressé sexuellement une jeune fille, qui fréquente l'école secondaire de La Rochebelle.
Au total, M. Byiringiro fait face à six chefs d'accusation, dont quatre d'agression sexuelle.
Les faits reprochés se seraient déroulés sur l'heure du dîner, mercredi. L'étudiante se dirigeait à pied vers l'école secondaire La Rochebelle.
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La Couronne s'est opposée à sa remise en liberté. M. Byiringiro sera donc incarcéré en attendant la suite des procédures.
La police croit qu'il aurait pu faire d'autres victimes.
«L'enquête a démontré que le suspect est extrêmement mobile. Ce qui veut dire que, par sa mobilité et par ses comportements qu'il a eus, ce n'est pas impossible qu'il y ait eu d'autres victimes dans les derniers jours ou dans les dernières semaines», a rapporté David Poitras, sergent aux communications au SPVQ.
«On invite les victimes potentielles à venir porter plainte si jamais des événements similaires s'étaient produits», a-t-il ajouté.
L'accusé était déjà connu du système judiciaire. L'homme de 25 ans avait déjà été arrêté en décembre 2021 à Trois-Rivières après avoir abordé plusieurs jeunes femmes dans des lieux publics.
Il faisait déjà face à 48 chefs d'accusation de nature semblable.
M. Byiringiro avait été remis en liberté sous certaines conditions par le juge Matthieu Poliquin, celui qui avait accordé une absolution conditionnelle à un ingénieur coupable d'agression sexuelle.
Voyez le compte-rendu de Jacques-Alain Houle au bulletin Noovo Le Fil Québec dans la vidéo.
Avec les informations de Jacques-Alain Houle et la collaboration d'Audrey Bonaque pour Noovo Info