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L’Estrie lutte contre la violence fondée sur le sexe
La Fédération des communautés culturelles de l’Estrie obtient un peu plus de 289 000$ du gouvernement du Canada pour son nouveau projet de lutte contre la violence fondée sur le sexe.
La somme a été confirmée par Élisabeth Brière, députée de Sherbrooke, au nom de Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse.
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Le projet de l’organisation estrienne vise à réduire la violence que subissent les femmes et les filles immigrantes sur son territoire. Le tout passera notamment par « une stratégie de soutien intersectionnelle collaborative».
Selon des données du gouvernement du Canada, les personnes immigrantes étaient presque deux fois plus susceptibles d’être préoccupées par la possibilité de violence à la maison que les personnes nées au Canada (12 % par rapport à 7 %).
Un pas vers l'avant
Élisabeth Brière, députée de Sherbrooke, est fière qu’une telle initiative soit mise en place en Estrie.
«Toute personne doit avoir la possibilité de réaliser son plein potentiel et de s’épanouir au sein d’une communauté libre de contraintes et de violence. La Fédération des communautés culturelles de l’Estrie et ses partenaires amorcent aujourd’hui un changement culturel et se positionnent comme chefs de file», affirme-t-elle.
La Fédération des communautés culturelles de l’Estrie veut également sensibiliser la collectivité face à la violence fondée sur le sexe.
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Le but est notamment d’améliorer l’accès aux services des populations mal desservies et des populations à risque dont les collectivités autochtones, les communautés LGBTQ2 ainsi que les jeunes, les personnes en situation de handicap et les personnes immigrantes.
Selon des données du gouvernement canadien, au Canada, 30 % des femmes, 8 % des hommes et 23,5 % des personnes transgenres et de diverses identités de genre ont été agressés sexuellement à un moment donné dès l’âge de 15 ans, ce qui représente plus de 11 millions de Canadiennes et de Canadiens.