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Le commentaire social provocateur et la voix littéraire détachée et méthodique ont fait d'elle une critique lucide unique d'une époque particulièrement mouvementée des États-Unis.
Joan Didion, autrice et essayiste américaine dont le commentaire social provocateur et la voix littéraire détachée et méthodique ont fait d'elle une critique lucide unique d'une époque particulièrement mouvementée des États-Unis, est décédée à l'âge de 87 ans.
Son éditeur, Penguin Random House, a annoncé jeudi que l'autrice était décédée des complications de la maladie de Parkinson.
«Mme Didion était l'un des écrivains et des observateurs les plus avisés du pays, a indiqué Penguin Random House dans un communiqué. Ses œuvres de fiction, ses chroniques et ses mémoires, des succès de librairie, ont reçu de nombreux honneurs et sont considérées comme des classiques modernes.»
Petite et frêle, avec de grands yeux tristes, Joan Didion était romancière, journaliste, dramaturge et essayiste. Elle était connue pour sa dissection froide et impitoyable de la culture et de la politique aux États-Unis, des hippies jusqu'aux campagnes présidentielles en passant par l'enlèvement de Patty Hearst.
Son recueil de chroniques «The White Album» («L'Amérique», en français) est devenu un classique aux États-Unis. «Slouching Towards Bethlehem» et «Play It As It Lays» («Mauvais joueurs» en traduction) sont aussi devenus des recueils essentiels de journalisme littéraire.
«L'année de la pensée magique», une œuvre classique sur le deuil, a remporté aux États-Unis le «National Book Award» en 2005 puis en France le prix Médicis de l'essai en 2007.