Société

Les syndiqués de la SÉPAQ acceptent l'entente de principe

Publié

ed26a9d84b2c853537b5a3833df44ba582491633575787f0120553139f724391.jpg Des randonneurs profitent de la vue depuis un belvédère lors d'une randonnée dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, un parc du réseau de la SÉPAQ situé dans la région de Charlevoix, le dimanche 10 juin 2018. (Justin Tang | La Presse canadienne)

Les employés syndiqués de la Société des établissements de plein air (SÉPAQ) ont majoritairement entériné les ententes de principe pour le renouvellement de leur convention collective. 

C'est ce qu'a annoncé par communiqué le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), jeudi en fin de journée. Le déclenchement d'une grève générale illimitée est ainsi évité pour le début des vacances de la construction. 

Le syndicat a indiqué que 75 % des membres ont voté en faveur de l’entente lors d'un vote électronique qui s’est tenu ces derniers jours. Le taux de participation est de 73,2 %.

Si l'accord avait essuyé un refus de la part de la majorité des 2500 syndiqués, ceux-ci menaçaient de débrayer pour une durée indéterminée à compter de samedi à minuit, entraînant la fermeture de la plupart des établissements de la SÉPAQ. 

«Nous sommes heureux du dénouement positif de cette négociation pour toutes les parties ainsi que pour les vacanciers québécois qui pourront profiter des installations de la SÉPAQ et des services offerts par nos membres toujours aussi passionnés et professionnels», a déclaré le président général du SFPQ, Christian Daigle, dans un communiqué. 

La nouvelle convention collective, qui se terminera en 2028, prévoit des ajustements de traitements et des augmentations de salaire de plus de 25 % aux membres, mentionne le syndicat. 

«À cela s’ajoutent des primes substantielles pour une partie du personnel, ainsi que d’autres gains, monétaires ou normatifs, liés aux conditions de travail», précise le vice-président du SFPQ et responsable de la négociation, Patrick Audy.

Il ajoute que l'entente garantit aux plus bas salariés «un écart de 3 $/h avec le salaire minimum pour les trois dernières années de la convention collective».

«La SÉPAQ reconnaît plus que jamais l’expertise et la contribution du personnel que nous représentons», affirme M. Audy. 

La convention collective des travailleurs était échue depuis le 31 décembre 2023.