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L’étude a été publiée jeudi dans la revue Addiction par des chercheurs du Centre d’usage de drogues de la C.-B. et de l’Université de la Colombie-Britannique.
Des chercheurs de la Colombie-Britannique affirment que l’augmentation des «sites de prévention des surdoses» à Vancouver a entrainé des changements de comportement immédiats chez certains utilisateurs de drogues illicites.
L’étude a révélé que certains toxicomanes amorçaient un traitement et d’autres s’injectaient moins souvent des substances par des seringues partagées ou usagées.
Selon les chercheurs, l’impact positif de l’expansion de ces sites d’injection supervisée dirigés par des pairs devrait inciter d’autres provinces et territoires à offrir davantage de tels services, qui n’ont pas besoin d’un feu vert d’Ottawa.
En Colombie-Britannique, les taux les plus élevés de surdoses mortelles sont signalés dans la grande région de Vancouver, à 44,6 pour 100 000 habitants, et dans la région nordique éloignée, où le taux est de 42,8 pour 100 000 habitants.
L’étude a été publiée jeudi dans la revue Addiction par des chercheurs du Centre d’usage de drogues de la C.-B. et de l’Université de la Colombie-Britannique.
Elle suggère que la multiplication des sites de prévention des surdoses pourrait réduire les décès dus aux drogues illicites, car les utilisateurs y sont confrontés à peu de barrières.
De plus, les pairs et le personnel peuvent injecter des drogues aux autres, y compris aux personnes handicapées, ce qui est plus sécuritaire.