Début du contenu principal.
Le virus arrête complètement le cycle de vie de la tomate. La tomate ne murira donc jamais ce qui la rendra non comestible.
Des agriculteurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont inquiets de voir leurs plants de tomates touchés par le virus du fruit rugueux brun, communément appelé la rugose de la tomate.
Certaines serres québécoises ont été ravagées par ce virus aussi appelé la COVID de la tomate.
Ce virus virulent se propage rapidement dans les serres. Une fois qu'un plant de tomate est touché, la plupart des autres plants le seront également.
Le virus arrête complètement le cycle de vie de la tomate. La tomate ne murira donc jamais ce qui la rendra non comestible.
En plus d'être une perte de temps, c'est une perte d'argent pour les agriculteurs puisque le virus est visible seulement une fois que le fruit a poussé. En outre, le virus risque de revenir année après année.
Tout d'abord, la rugose de la tomate n'est pas dangereuse pour l'humain. Toutefois, c'est l'humain qui propage le virus.
Le virus touche principalement la tomate, le poivron et certaines espèces de mauvaises herbes.
Il se transmet facilement d'une plante à l'autre par l'entremise d'outils, d'équipement, de travailleurs et visiteurs et de sol contaminés ainsi que de végétaux et de semences infectés. Le virus se propage facilement dans les serres pendant la transplantation des plans dans les serres.
«Le virus est résistant à la majorité des produits pour se désinfecter les mains qu'utilisaient les producteurs jusqu'à présent. L'alcool n'est pas efficace contre ce virus», a affirmé l'agronome Sébastien Couture.
Le virus a été détecté pour la première fois en 2014 en Israël selon les données du gouvernement du Canada. Il s'est par la suite répandu au Mexique, aux États-Unis et au Canada. C'est en Ontario, en 2019 qu'il a été détecté pour la première fois au pays.
Selon l'agronome Sébastien Couture, il n'est pas officiel que le Saguenay-Lac-Saint-Jean ne soit pas touché par la rugose de la tomate.
Jusqu'à maintenant, les éclosions du virus ont principalement été signalées dans les cultures de tomates de serre. Aucun cas d'établissement important du virus n'a été signalé dans les cultures de plein champ.