Les recherches continuaient pour une troisième journée sur la Côte-Nord, lundi, pour tenter de retrouver les quatre personnes qui manquent à l'appel depuis l'écrasement d'un hélicoptère d'Airmedic au nord de Natashquan.
L'appareil du service de transport médical préhospitalier d'urgence s’est abîmé dans le lac Watshishou alors qu’il effectuait un transport vendredi soir, vers 22 h 30.
Un membre d’équipage a réussi à s'extirper de l'hélicoptère et a par la suite été retrouvé, mais les quatre autres personnes qui étaient à bord de l'appareil sont toujours portées disparues, tout comme l'hélicoptère.
Comme ce fut le cas dimanche, les recherches se concentrent dans le secteur du lac Watshishou. Des plongeurs de la Sûreté du Québec (SQ) sont notamment mobilisés pour mener les recherches.
Les aéronefs de l’Aviation royale canadienne avaient aussi effectué une «recherche visuelle approfondie» autour de la dernière position connue de l'hélicoptère, mais cela s'est avéré infructueux, a précisé lundi Len Hickey, officier supérieur des affaires publiques au Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage des Forces armées canadiennes.
«À 15 h 00 (HAE) le 22 juin, tous les aéronefs de l’ARC ont mis fin à leurs recherches et sont retournés à leur base», a-t-il précisé par courriel.
Cet événement a poussé Airmedic à suspendre temporairement ses opérations, «afin de prioriser le bien-être de ses équipes et de leur offrir tout le soutien nécessaire».
Dans un communiqué publié dimanche matin, l'entreprise avait souligné que «ce drame ébranle profondément toute la grande famille d’Airmedic».
Une enquête indépendante, menée par le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) et la SQ, a déjà été ouverte afin de faire la lumière sur les causes de l'écrasement. Airmedic a dit collaborer «pleinement» à cette enquête.
Selon les informations préliminaires recueillies par le BST, «l'hélicoptère effectuait une évacuation médicale et s'est écrasé dans un lac peu après le décollage».
La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) est aussi impliquée.
