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Plusieurs organisations ont réagi dans les heures qui ont suivi le dépôts de la mise à jour économique de la ministre des Finances du Canada.
La Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ) s’est sentie entendue, mais doute du caractère «suffisant» de la mesure annoncée en immigration, pour combler les besoins de main-d’œuvre.
«Le milieu des affaires québécois avait des attentes claires en vue de cette mise à jour économique, à commencer par l'importance d'investir rapidement pour accélérer les délais de traitement des dossiers d'immigration. La somme de 85 M$ annoncée aujourd'hui est un signal très positif envoyé aux candidats à l'immigration et aux employeurs. On sent que l'appel de la FCCQ et de tout le milieu des affaires a enfin été entendu à Ottawa. Il est très possible que cette mesure seule ne soit pas suffisante, mais c'est encourageant de savoir que le gouvernement fédéral reconnait le problème et veut s'y attaquer», a affirmé Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), quant à elle, considère que la prolongation de l’aide aux secteurs en difficulté est une bonne idée.
«L'économie du Québec et de la métropole continue d'être très robuste. Toutefois, les inquiétudes suscitées par le variant Omicron ont amené le ministre Christian Dubé à suspendre le retour des travailleurs en présentiel. La situation sanitaire actuelle va retarder la relance dans les secteurs les plus touchés. Le gouvernement du Canada lance les bons signaux dans sa mise à jour économique en prolongeant l'aide aux secteurs en difficulté jusqu'en mars», a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
«Parmi les mesures annoncées par la ministre Freeland, la Chambre tient à saluer l'allocation de 85 millions de dollars afin d'accélérer le traitement des demandes d'immigration et de résoudre les délais pour celles qui se trouvent présentement dans l'inventaire», a poursuivi M. Leblanc.
La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) «s'est réjouie que certaines de ses recommandations aient été retenues par le gouvernement fédéral dans la mise à jour économique de mardi. Les PME vont continuer d'avoir besoin d'aide, notamment en raison de la nouvelle incertitude que représente le variant Omicron et des restrictions qui l'accompagnent», a indiqué Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales à la FCEI.
«C'est une bonne nouvelle que le gouvernement a annoncé qu'il prolongera le Programme de crédit pour les secteurs très touchés (PCSTT) et qu'il reportera la date limite de remboursement du programme de prêts du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC)», a poursuivi M. Guénette.
«L'intention d'Ottawa de verser 200 millions de dollars provenant des recettes de la taxe sur le carbone aux PME touchées et aux agriculteurs est également une bonne nouvelle', a conclu le vice-président.
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) estime que le «gouvernement Trudeau doit tenir sa promesse d'instaurer un régime d'assurance médicaments public et universel. Il y a urgence. Chaque mois, il y a trop de Québécois et de Québécoises qui doivent choisir entre payer leurs médicaments ou payer leur épicerie et leur loyer. En ce qui a trait à l'assurance-emploi, là aussi, c'est silence radio. Pourtant, ça fait des années que nous réclamons un traitement équitable pour les travailleurs et travailleuses qui ont contribué toute leur vie active à la caisse d'assurance-emploi. La COVID-19 a démontré clairement que les montants et la couverture sont insuffisants, cela doit être corrigé», a affirmé le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.