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La ministre déléguée à la Santé et aux Aînés et députée de Prévost, Sonia Bélanger, va s'assurer que les demandes pour les soins palliatifs soient respectées dans le système de santé au Québec.
Ceci survient à la suite d’un article publié par La Presse, qui a rapporté l’histoire d’Andrée Simard, la veuve de l’ex-premier ministre Robert Bourassa, décédée au Centre hospitalier de St. Mary après trois jours de «souffrances indicibles et de profonde détresse». Sa mère avait contracté la COVID-19 et avait été admise aux urgences avant d’être envoyée en soins intensifs.
C’est sa fille, Michelle Bourassa qui s’est confiée à La Presse, et a dénoncé le fait qu’on puisse encore refuser de donner des soins palliatifs aux patients en fin de vie.
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La ministre Bélanger a décrit cette situation comme étant «inadmissible» et a demandé au Centre hospitalier de St. Mary de «revoir ses pratiques».
«J’offre mes plus sincères condoléances à la famille d’Andrée Simard. C’est une situation inadmissible, personne ne devrait avoir à vivre ça lors de ses derniers moments. Au QC, on s’est doté de soins palliatifs humains et respectueux des volontés», a-t-elle écrit sur Twitter.
«J’ai demandé au CIUSSS de revoir les pratiques à l’hôpital St-Mary’s pour qu’une situation comme celle-là ne se reproduise plus jamais. Je vais m’assurer que les changements soient mis en place et que ça respecte ce à quoi les Québécois ont droit!» a-t-elle poursuivi.
De son côté, le ministre de la Santé Christian Dubé a présenté ses excuses aux proches de Mme Simard. «Les professionnels de la Santé doivent travailler ensemble pour offrir des soins humains», a-t-il fait savoir dans un gazouillis publié vendredi avant midi.
Rappelons que de plus en plus de Québécois réclament l'aide médicale à mourir, selon les données recueillies par la Commission sur les soins de fin de vie.
La ministre déléguée à la Santé et aux Aînés prévoit de déposer une nouvelle mouture du projet de loi qui visait à élargir l'aide médicale à mourir (AMM). Elle prend le relais du ministre de la Santé, Christian Dubé, qui avait échoué en juin dernier à faire adopter le projet de loi 38 devant permettre aux gens atteints d'Alzheimer, par exemple, de formuler une demande anticipée.
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Avec les informations de La Presse canadienne