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En pleines négociations d'un nouveau contrat de travail, le syndicat des enseignants du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue dépose ses demandes à la partie patronale.
Les enseignants, ceux qui restent, ont besoin de soutien et les demandes vont en ce sens.
Avec de plus en plus d'étudiants en situation de handicap, les enseignants ont surtout besoin de temps pour enseigner et accompagner.
Les autres demandes touchent la formation continue, les balises encadrant le télé-enseignement et la précarité des membres, alors que plusieurs n'ont pas de poste officiel, même après 15 ans d'ancienneté.
«Ils n'ont pas de poste garanti, ce qui fait en sorte que malgré le fait qu'ils enseignent à temps plein, ils n'ont pas les mêmes conditions de travail qu'une personne avec un poste. Pour certaines précaire en en fin de liste de leur département, ils ne savent pas d'une session à l'autre s'ils enseigneront» déplore Anne Blondin, présidente du syndicat.
Les profs espèrent que ce sera pris en compte, surtout que le gouvernement veut faire de l'éducation une priorité.
«Le Québec mise depuis longtemps sur l'éducation. Parfois, on n'a pas l'impression que ça se répercute concrètement dans nos conditions de travail et pour les étudiants, alors on espère que cette fois-ci, ce sera très important pour le ministère et le gouvernement.»
Les conventions collectives prennent fin le 31 mars. Le syndicat représente 270 membres.