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L’appui des entrepreneurs québécois à la francisation est fort, insiste le vice-président québécois de la FCEI, François Vincent, qui présente les données d’un sondage effectué par son association auprès de 485 membres.
En grande majorité, les propriétaires de PME sont enthousiastes à l’idée d’offrir la francisation en milieu de travail, mais ils auront besoin d’une aide pour en assumer les coûts, plaide la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).
L’appui des entrepreneurs québécois à la francisation est fort, insiste le vice-président québécois de la FCEI, François Vincent, qui présente les données d’un sondage effectué par son association auprès de 485 membres. «Les PME voient la francisation comme étant vraiment importante pour l'économie et la société.»
En fait, 80 % des répondants croient que la francisation des employés en petite entreprise contribue à l’économie. Ils sont 79 % à croire que le renforcement des mesures de francisation favoriserait l’intégration en milieu de travail.
La francisation est également perçue comme favorable dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre. L’accès gratuit à des mesures de francisation favoriserait l’embauche de nouveaux employés, croient 73 % des PME.
M. Vincent salue d’ailleurs la création récente du guichet unique Francisation Québec par le gouvernement Legault.
La FCEI a sondé ses membres tandis que le gouvernement Legault entamera mardi la période de consultations pour mettre à jour les cibles d’immigration pour la période 2024-2027. Québec envisage d’augmenter progressivement les seuils de 50 000 personnes à 60 000 au cours de cette période.
La consultation est également l’occasion de réfléchir à la francisation des immigrants. Le milieu de travail est un bon endroit pour le faire, croit M. Vincent, mais les PME auront besoin d’un appui financier pour payer cette formation.
Dans une proportion de 68 %, les dirigeants de PME mentionnent que les coûts associés aux cours de francisation sont difficiles à assumer.
Les plus grandes PME parviennent parfois à ajuster leurs prix en fonction de leurs coûts, mais, pour les plus petites, la hausse de coût vient plutôt gruger les marges ou alourdir l’endettement, prévient M. Vincent. «Ce qui se passe pour les petites entreprises, c'est que les augmentations des coûts leur font mal.»