Début du contenu principal.
Pour les cinq plus hauts dirigeants encore en poste, la rémunération totale a diminué de 4,48 % par rapport à l’an dernier.
La rémunération globale des six plus hauts dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) s'est établie à l'équivalent de 18,2 millions $, en tenant compte des paiements compensatoires et de la conversion des devises.
Ces informations figurent à son plus récent rapport annuel, qui a été déposé mardi à l'Assemblée nationale.
La rémunération globale du président et chef de la direction, Charles Émond, a atteint 4,2 millions $ en 2022, ce qui représente une diminution de 4,86 % par rapport à l’an dernier.
Cette baisse ne tient pas compte de l’arrêt du versement du montant compensatoire lié à l’embauche de M. Émond en 2019. Le dernier versement de 1,8 million $ avait eu lieu en 2021.
À lire également:
Pour les cinq plus hauts dirigeants encore en poste, la rémunération totale a diminué de 4,48 % par rapport à l’an dernier, sans tenir compte de la variation des devises et des montants compensatoires.
La diminution de la rémunération s’explique en partie par la diminution des rendements absolus de la Caisse, qui a affiché un rendement négatif de 5,6% en 2022.
Ce rendement négatif survient dans un contexte boursier difficile. L’institution s’est toutefois démarquée par rapport au rendement de ses pairs en 2021 et 2022, précise le porte-parole Maxime Chagnon, en entrevue. «On a eu un rendement négatif de 5,6% en 2022, mais ça se compare avec un rendement moyen de négatif de 8,4%, si on prend une quarantaine de fonds institutionnels à travers le monde. »