Les paramédics d'Urgences-santé viennent de se doter d'un mandat de grève, et ce, dans une proportion de 99,6 %.
Ces ambulanciers paramédicaux sont membres d'un syndicat de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN.
Toute éventuelle grève des paramédics est soumise aux dispositions sur le maintien des services essentiels et, vu la nature des activités, ces services essentiels sont très étendus. Le transport des patients est assuré, de même que les transports entre les établissements de santé. Dans le passé, par exemple, les moyens de pression ont surtout touché l'administration, comme des formulaires à remplir, ou bien une modification de l'uniforme porté ou bien des autocollants apposés sur les véhicules. Dans tous les cas, le Tribunal administratif du travail doit se prononcer à savoir si les services essentiels proposés sont suffisants pour assurer la santé et la sécurité du public.
D'autres syndicats de la même fédération représentant des paramédics se prononcent également sur un mandat de grève, ces jours-ci. Le résultat des votes sera connu plus tard cette semaine.
Les principaux points en litige sont les salaires, le respect de l'horaire de travail en lien avec les heures supplémentaires, ainsi que le régime de retraite, indique la partie syndicale.
De son côté, la direction d'Urgences-santé a affirmé continuer à négocier avec le syndicat. «Les négociations avancent» a-t-elle fait savoir mardi.
Elle a tenu à rassurer la population, rappelant qu'en tout temps, les services essentiels seraient maintenus, advenant le déclenchement de la grève.
