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La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) qui représente 3500 paramédics au Québec demande l'intervention d'un conciliateur dans la négociation de leur convention collective échue depuis le 1er avril 2020.
Disant se trouver dans «une impasse» dans ses pourparlers avec le gouvernement, la FSSS-CSN s'est adressée au ministère du Travail afin qu'un conciliateur soit nommé pour tenter de rapprocher les parties.
Par ailleurs, le syndicat dispose de mandats de grève «à utiliser au moment opportun», peut-on lire dans un communiqué publié samedi matin.
Dans une déclaration attribuée au représentant du secteur préhospitalier de la FSSS-CSN, Jean Gagnon, ce dernier déplore que «les représentants du gouvernement ferment la porte» aux propositions du syndicat «sur presque tous les enjeux». Il affirme que les paramédics accusent un important retard par rapport aux acteurs de la sécurité publique et du réseau de la santé.
«Nous avons tous les arguments pour justifier un redressement salarial considérable dans notre secteur», poursuit M. Gagnon dans le communiqué.
Dans le but de combler cet écart, la FSSS-CSN réclame un reclassement du poste de paramédic, incluant un taux horaire plus élevé, qui permettrait du même coup un meilleur recrutement et améliorerait la rétention de la main-d'œuvre.
Parmi les autres demandes des paramédics, on veut réduire la surcharge de travail du personnel, éliminer les horaires de faction et améliorer les conditions de santé et de sécurité au travail.
Dans le cadre de leurs moyens de pression pour faire plier le gouvernement, les paramédics affiliés à la CSN offrent tous les transports en ambulance gratuitement. C'est-à-dire que peu importe la raison de leur intervention ou l'état du patient, la facture est entièrement refilée au gouvernement.