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Les Ontariens de 50 ans et plus peuvent réserver leur troisième dose
Le gouvernement indique que 161 personnes sont aux soins intensifs en raison de la COVID-19, dont 90 patients sous respirateurs.
Le portail pour la réservation des troisièmes doses de vaccin contre la COVID-19 en Ontario a connu des difficultés, lundi matin, alors que les résidants de 50 ans et plus qui ont reçu leur deuxième injection il y a au moins six mois sont devenus admissibles à la dose de rappel.
Le portail provincial de réservation de vaccins a ouvert pour les rendez-vous à 8 h lundi matin, mais peu de temps après, a affiché un message qui demandait de réessayer plus tard. Des utilisateurs des médias sociaux ont signalé un certain nombre de problèmes et ont exprimé leur frustration à l’égard du système de réservation en ligne de la province.
Une porte-parole de la ministre de la Santé, Christine Elliott, a déclaré que le gouvernement s’efforçait de résoudre le « problème technique intermittent ».
Alexandra Hilkene demandait lundi aux gens d’être patients et de continuer à essayer de réserver leur troisième dose. Mme Hilkene soutient que des milliers d’Ontariens ont pu prendre rendez-vous.
Certains utilisateurs ont déclaré avoir attendu en ligne pour accéder au portail, mais ont abandonné après avoir été confrontés à des messages d’erreur. « J’ai attendu pendant 30 minutes pour y accéder et après avoir entré mes informations, j’ai reçu un message “Service non disponible” », a écrit un Ontarien.
« J’abandonne après une heure d’essai, a déclaré une autre personne. J’essaierai plus tard cette semaine, ou après les vacances. »
Certains, cependant, ont signalé avoir réussi à prendre rendez-vous pour une troisième dose après plusieurs tentatives ou après avoir attendu plus de 30 minutes. Les Ontariens peuvent également prendre rendez-vous par téléphone, via les bureaux de santé publique locaux en utilisant leurs propres systèmes de réservation et dans certaines pharmacies et cliniques de soins primaires.
L’admissibilité au rappel s’ouvrira à tous les adultes ontariens le 4 janvier, mais les autorités sanitaires ont déclaré que le calendrier pourrait évoluer plus rapidement si la capacité le permet.
L’élargissement de l’admissibilité arrive alors que le comité d’experts de l’Ontario sur la COVID-19 a déclaré que le variant Omicron, détecté pour la première fois dans la province à la fin novembre, représente désormais 21 % des cas de COVID-19 en Ontario. Les cas de variant Omicron doublent tous les trois jours, a indiqué le comité.
« La poussée actuelle inclut principalement des cas du variant Delta, mais elle nous frappe juste au moment où nous devons nous préparer pour le variant Omicron, et c’est un signe de la vulnérabilité d’une province qui n’est pas entièrement vaccinée », a déclaré le comité sur Twitter.
L'Ontario signalait lundi 1536 nouveaux cas de COVID-19 et un décès dû au virus. Le ministère de la Santé précise que 47 % des cas concernaient des personnes qui ne sont pas complètement vaccinées ou dont le statut vaccinal est inconnu.
Le gouvernement indique que 161 personnes sont aux soins intensifs en raison de la COVID-19, dont 90 patients sous respirateurs.
Les données provinciales montrent que 86 % des Ontariens âgés de cinq ans et plus ont reçu au moins une dose d'un vaccin et 81 % sont pleinement vaccinés.
Des mesures contre Omicron
Le variant Omicron, qui se répand à grande vitesse dans la population, a forcé plusieurs régions sanitaires à adopter de nouvelles mesures de prévention, lundi, dans l'espoir de limiter la hausse des nouveaux cas à l'approche des Fêtes.
Dans la région de Kingston, le Dr Piotr Oglazae a imposé une limite de cinq personnes à tout rassemblement social jusqu'au 20 décembre. Il a ordonné aux restaurants de cesser de servir des clients en salle entre 22h00 et 5h00 et de cesser de servir de l'alcool à partir de 21h00. Les tables doivent aussi être limitées à quatre convives.
Le Dr Oglaza a précisé que ces mesures entraient en vigueur dès lundi soir, à 18 h, et qu'elles visaient à gagner du temps pour bien comprendre l'impact d'Omicron avant que d'autres mesures puissent être mises en place. Omicron serait impliqué dans près de la moitié des cas de la région de Kingston.
Dans la région de Waterloo, la Dre Hsiu-Li Wang a aussi soutenu que le nouveau variant serait la souche dominante sur son territoire d'ici une semaine. Son équipe recommande aux gens de favoriser le télétravail et demande aux écoles de suspendre toutes les activités sportives et parascolaires.
À London, les responsables de la santé publique ont dit traiter chaque nouvelle infection comme un cas du variant Omicron, ce qui signifie que tous les contacts rapprochés de ces personnes doivent s'isoler pendant dix jours et subir un test de dépistage peu importe leur statut vaccinal.
Dans la ville de Toronto, les fonctionnaires municipaux ont été informés que le plan de retour au bureau serait mis sur la glace à la recommandation de la direction de la santé publique de la province.
Lundi marquait également la date limite pour que les travailleurs des soins de longue durée de la province soient complètement vaccinés contre la COVID-19. Le personnel, les étudiants et les bénévoles ne peuvent pas entrer dans les foyers de soins de longue durée sans la preuve d'avoir reçu deux doses.