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Les deux équipes s'attendent à la même chose au troisième match, alors que la finale est égale 1-1.
Une rondelle par-dessus la baie vitrée. Un rebond capricieux.
Les Oilers d'Edmonton et les Panthers de la Floride ont joué deux parties serrées en prolongation pour amorcer leur revanche en finale de la Coupe Stanley.
Les deux équipes s'attendent à la même chose au troisième match, alors que la finale est égale 1-1.
«Ces matchs auraient pu aller d'un côté comme de l'autre, a déclaré le défenseur des Oilers Mattias Ekholm, dimanche, après l'entraînement à l'Amerant Bank Arena. Ça se joue sur les détails ici et là. Et même si tu tentes de faire tout en ton pouvoir pour faire les choses correctement, ça pourrait quand même mal tourner.»
Les Oilers ont lancé le bal avec une victoire de 4-3 grâce à un but en avantage numérique de Leon Draisaitl, à la suite d’une belle passe de Connor McDavid. Auparavant, les Panthers avaient été chassés en prolongation pour avoir retardé le match.
La troupe de la Floride a répliqué deux soirs plus tard, quand Brad Marchand a profité d’un rebond bizarre en zone défensive pour s’échapper et enfiler l’aiguille, donnant ainsi une victoire de 5-4 à son équipe en deuxième prolongation.
Prenant part à sa quatrième finale de la Coupe Stanley, après avoir gagné en 2011 et perdu en 2013 et 2019 avec les Bruins de Boston, Marchand a mentionné qu’il n’y avait aucune place à l’erreur après huit périodes et demie de hockey.
«Tu ne peux pas commettre une erreur, a indiqué le vétéran des Panthers. C’est très serré. La bataille a été intense.»
Alors, qu'est-ce que ça fait de participer à un match et à une série – avec tant d'enjeux – où un instant peut tout changer?
«C'est amusant, a insisté le centre des Oilers Adam Henrique, alors que les équipes se préparaient pour le troisième match de lundi. C'est le moment de l'année où nous avons envie de jouer. C'est un travail acharné et un défi d'arriver ici. Chaque présence compte énormément, car le pointage peut être de 1-0 ou de 2-1, et ces erreurs peuvent te coûter cher ou te rapporter gros.
«Les émotions qui y sont associées peuvent être intenses. Le simple fait de tenter de gérer tout ça et de ne pas avoir les yeux rivés sur notre façon de jouer est un défi en soi.»
Draisaitl a dit que les écarts très faibles – huit buts partout, peu de marge de manœuvre, de gros arrêts, des buts importants et des occasions des deux côtés – ne devraient pas surprendre qui que ce soit.
«Ils ont tenu le coup et ils en ont donné un peu plus que nous, a-t-il observé. Ce sont deux très bonnes équipes qui se sont battues. Il faut être minutieux et savoir que chaque petit rebond compte.»
L’entraîneur-chef des Oilers, Kris Knoblauch, a exprimé que les moindres détails pouvaient faire une différence pour les deux clubs, qui sont au sommet de leur art actuellement.
«Il ne faut rien tenir pour acquis, a-t-il partagé à propos du message adressé à son groupe. Qu'il s'agisse de prolonger une présence, de ne pas sortir la rondelle, de ne pas la faire entrer en zone, de ne pas terminer ses mises en échec… tout s'additionne.»
La somme finale devrait décider quelle équipe soulève le plus précieux trophée du sport.
L'attaquant des Oilers Ryan Nugent-Hopkins, qui évolue à l'aile gauche sur le premier trio avec McDavid et qui a un rôle important à jouer sur les unités spéciales, a raté l’entraînement de dimanche.
La raison de son absence n'a pas été dévoilée, mais Knoblauch a noté que l'équipe pense qu'il sera disponible lundi.
«Nous allons y aller à l’oreille, a imagé l'entraîneur-chef. Ce sera une décision à prendre avant le match.»
Les Oilers ont décidé de passer leurs paires de défenseurs dans le mélangeur. Ekholm a remplacé Darnell Nurse auprès d’Evan Bouchard. Nurse a patiné avec John Klingberg, tandis que Brett Kulak et Jake Walman formaient la troisième paire.