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Les militaires américains transgenres seront forcés à des contrôles médicaux

Les soldats transgenres qui ne se manifestent pas volontairement pourraient être dénoncés par les commandants ou d'autres personnes au courant de leur état de santé.

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c1f6039f0cc03adf00033a37001dd9a2cbd0e085b7351a3e5e9a90ad3a394394.jpg Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, s'exprime sur la base aérienne d'Al Udeid, le jeudi 15 mai 2025, à Doha, au Qatar. (AP Photo/Alex Brandon)

Les commandants militaires seront chargés d'identifier les soldats de leurs unités qui sont transgenres ou atteints de dysphorie de genre, puis de les soumettre à des examens médicaux afin de les forcer à quitter l'armée, ont annoncé jeudi des responsables.

Un haut responsable de la défense a présenté ce qui pourrait s'avérer un nouveau processus long et complexe visant à mettre en œuvre la directive du président Donald Trump d'exclure les militaires transgenres de l'armée américaine.

Ce nouvel ordre aux commandants repose sur des bilans de santé annuels de routine que les militaires sont tenus de subir. Un autre responsable de la défense a déclaré que le ministère de la Défense avait abandonné, pour l'instant, son projet d'analyser les dossiers médicaux des soldats pour identifier les personnes atteintes de dysphorie de genre.

En revanche, les soldats transgenres qui ne se manifestent pas volontairement pourraient être dénoncés par les commandants ou d'autres personnes au courant de leur état de santé. La dysphorie de genre survient lorsque le sexe biologique d'une personne ne correspond pas à son identité de genre.

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Les responsables de la défense ont requis l'anonymat pour fournir des détails sur la nouvelle politique. Ce processus suscite des comparaisons avec la politique initiale «Dont ask, don't tell» (Ne demandez pas, ne dites pas), qui amenait parfois les commandants ou d’autres troupes à dénoncer l’homosexualité des militaires qui, à l’époque, n’étaient pas autorisés à servir ouverte