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Le prix des logements a fait un bond dans plusieurs régions du Québec, et la Mauricie n’y fait pas exception.
À Trois-Rivières par exemple, le loyer moyen a augmenté de 6,1 % depuis l’an dernier selon le dernier rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Et les logements se font rares : le taux d’inoccupation est de seulement 0,9 %.
C’est loin du seuil d’équilibre du marché évalué à au moins 3 %.
Actuellement, 40 des 42 régions métropolitaines et agglomérations de plus de 10 000 habitants ont un taux d’inoccupation au-dessus de cette marque.
La situation inquiète particulièrement le Front d’action populaire en réaménagement urbain, le FRAPRU.
«La rareté des logements locatifs s’étend, alors que les loyers, eux, augmentent à un rythme accéléré. Comment le gouvernement caquiste de François Legault peut-il continuer à nier l’existence d’une crise du logement ? Elle est au contraire plus vive que jamais », explique Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU.
L’organisme demande l’intensification de la construction de logements sociaux pour remédier à la situation qui pourrait augmenter le taux d’itinérance.
Pour le FRAPRU, la solution passe aussi par la bonification du programme AccèsLogis, un contrôle des loyers et des mesures renforcées pour éviter les évictions.
D'autres organismes ont émis les mêmes craintes que le FRAPRU, notamment le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ).