Début du contenu principal.
Les candidats libéraux de l'Abitibi-Témiscamingue aux élections promettent de tout faire pour revaloriser les métiers du monde de la santé et offrir moins d'attente aux patients.
La situation de la santé est catastrophique en région, avec des listes d'attente imposantes, une pénurie de main-d'oeuvre dont on ne voit pas le bout et une place immense et coûteuse accordée aux agences.
Arnaud Warolin, Guy Bourgeois et Jean-Maurice Matte soutiennent qu'il est déloyal de mettre tous les maux de la santé sur le dos de la réforme Barrette ou de la covid.
Ils estiment que le plan Dubé, promis par la CAQ, aurait déjà dû être déployé après quatre années au pouvoir.
Quant à la liste d'attente pour avoir un médecin de famille, qui est d'environ 12 000 noms en Abitibi-Témiscamingue, le candidat d'Abitibi-Ouest, Guy Bourgeois, promet de ne pas les laisser tomber :
«Il faut continuer de travailler. La CAQ veut abandonner l'objectif d'un médecin de famille pour tous. Quel échec. Nous, on compte travailler avec les institutions d'enseignement et les ordres. On ne peut pas demander aux gens d'attendre les services, il faut obtenir que chaque personne ait un médecin.»
L'urgence de Val-d'Or est un bon exemple d'un système débordé. Le candidat d'Abitibi-Est, Jean-Maurice Matte, estime qu'il faut que certains cas moins urgents soient vus ailleurs :
«Il faut se servir des établissements en périphérie de l'urgence de Val-d'Or en donnant des options aux gens pour voir un médecin la journée même. Ça peut être à Malartic ou Senneterre. Si on transporte du sang pour analyse d'un hôpital à l'autre par taxi, on peut certainement le faire avec des patients. La situation de l'urgence peut se régler par une planification plus efficace au triage.»
Les libéraux promettent d'aussi de faire passer les horaires de faction restants des paramédics en horaire à l'heure.