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Pour l’instant, les consommateurs continuent de dépenser normalement. Cependant, cette tendance pourrait s’essouffler.
Dans son rapport sur les prévisions économiques et financières publié le 19 mai, Desjardins estime que les données récentes sur le marché de l’habitation démontrent que les hausses de taux d’intérêt se feront de plus en plus sentir.
Pour l’instant, les consommateurs continuent de dépenser normalement. Cependant, cette tendance pourrait s’essouffler à la suite d’autres augmentations des taux d’intérêt de la Banque du Canada visant à combattre l’inflation élevée, selon le rapport.
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Toutefois, deux facteurs peuvent venir brouiller ces prédictions: la pandémie et la guerre en Ukraine.
«La pandémie n’est pas encore terminée et elle pourrait générer d’autres fluctuations économiques, notamment avec l’arrivée de nouveaux variants», a écrit Desjardins.
De plus, un conflit impliquant plus directement le reste de l’Europe et les pays de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pourrait entraîner des conséquences économiques «très graves».
Au Québec, l’économie a débuté en force au début de 2022. D’ailleurs un gain inattendu de 0,7% du produit intérieur brut (PIB) réel* a été enregistré en janvier.
«La croissance économique de 2022 ainsi été rehaussée à 3,5%», peut-on lire dans le rapport de Desjardins.
DOSSIER | Tout coûte plus cher
De plus, le chômage a atteint un nouveau creux de 3,9% en avril. Malgré les augmentations salariales dans le but d’attirer de la main-d’œuvre, celles-ci demeurent bien inférieures à l’inflation de 6,8%.
Dans la Belle province, les hausses des taux d’intérêt se feront plus durement sentir l’année prochaine pour les ménages et devraient limiter la hausse du PIB réel à 1,3%.
La guerre en Ukraine a décidément ralenti la croissance économique de l’Europe pour le début de 2022. Les conséquences du conflit, notamment la forte hausse des prix de l’énergie, continueront de se faire sentir pour le reste de l’année.
Chez nos voisins américains, l’inflation a commencé à diminuer en avril, passant de 8,5% à 8,3%. Cette tendance devrait se maintenir, mais les prix de pétrole et de l’essence pourraient compliquer la situation, toujours selon Desjardins.
*Le produit intérieur brut est un indicateur qui permet de quantifier la valeur de la production de richesse annuelle.